A/HRC/RES/55/27
Nations Unies
Assemblée générale
Distr. générale
11 avril 2024
Français
Original : anglais
Conseil des droits de l’homme
Cinquante-cinquième session
26 février-5 avril 2024
Point 4 de l’ordre du jour
Situations relatives aux droits de l’homme
qui requièrent l’attention du Conseil
Résolution adoptée par le Conseil des droits de l’homme
le 4 avril 2024
55/27.
Situation des droits de l’homme au Bélarus
Le Conseil des droits de l’homme,
Guidé par les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, les
dispositions de la Déclaration universelle des droits de l’homme, les pactes internationaux
relatifs aux droits de l’homme et les autres instruments applicables relatifs aux droits
de l’homme,
Rappelant toutes les résolutions adoptées par la Commission des droits de l’homme,
par l’Assemblée générale, par lui-même et par l’Organisation internationale du Travail au
sujet de la situation des droits de l’homme au Bélarus, notamment ses résolutions 52/29 du
4 avril 2023 et 53/19 du 13 juillet 2023, et toutes les déclarations pertinentes faites par le
Bureau du Secrétaire général, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de
l’homme, le Haut-Commissariat aux droits de l’homme et les titulaires de mandat au titre des
procédures spéciales sur la détérioration de la situation des droits de l’homme au Bélarus,
Réaffirmant son attachement à la souveraineté et à l’indépendance du Bélarus et
réaffirmant également que chaque État a l’obligation primordiale de respecter, de protéger et
de réaliser les droits de l’homme, conformément aux obligations qui lui incombent en vertu
du droit international relatif aux droits de l’homme,
Se déclarant gravement préoccupé par la nouvelle détérioration de la situation des
droits de l’homme au Bélarus, où des violations généralisées, systématiques et flagrantes des
droits de l’homme ont été signalées et où l’impunité systématique continue de régner,
Profondément préoccupé à cet égard par le fait que plus de 1 400 prisonniers
politiques et autres personnes ont été incarcérés pour avoir exercé leurs droits humains et par
la pratique persistante des détentions et arrestations arbitraires, y compris la détention au
secret, de personnes pour des motifs politiques ou parce qu’elles avaient exercé leurs droits
humains, notamment des membres de l’opposition, des journalistes et autres professionnels
des médias, des défenseurs de l’environnement et des droits de l’homme, y compris des
défenseuses des droits de l’homme, des avocats, des professionnels de la santé, des
professionnels de la culture, des universitaires, des enseignants, des étudiants, des enfants,
des personnes appartenant à des minorités nationales, des membres de syndicats
indépendants et de comités de grève, des membres de groupes religieux et des personnes
ayant exprimé des opinions dissidentes, notamment celles qui ont émis pacifiquement des
GE.24-06495 (F)
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