A/RES/72/73
Les océans et le droit de la mer
entre toutes les nations, en accord avec les principes de justice et d’égalité des
droits, et dans la promotion du progrès économique et social de tous les peuples du
monde, conformément aux buts et aux principes énoncés dans la Charte des Nations
Unies, ainsi que dans la mise en valeur durable des mers et des océans,
Soulignant l’universalité de la Convention et son caractère unitaire, et
réaffirmant qu’elle définit le cadre juridique dans lequel doivent s’inscrire toutes les
activités intéressant les mers et les océans et revêt une importance stratégique en ce
qu’elle sert de base nationale, régionale et mondiale à l’action et à l a coopération
dans le domaine des océans, et qu’il faut en préserver l’intégrité, comme l’a
également constaté la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le
développement au chapitre 17 d’Action 21 7,
Notant avec satisfaction que, dans le document final de la Conférence des
Nations Unies sur le développement durable tenue à Rio de Janeiro (Brésil) du 20
au 22 juin 2012, intitulé « L’avenir que nous voulons » 8, qu’elle a fait sien dans sa
résolution 66/288 du 27 juillet 2012, les États se sont déclarés conscients que les
océans, les mers et les zones littorales faisaient partie intégrante et essentielle de
l’écosystème de la Terre et étaient indispensables à sa survie, et que le droit
international tel que codifié par la Convention régissait la conservation et
l’exploitation durable des océans et de leurs ressources, et ont souligné l’importance
que revêtaient la conservation et l’exploitation durable des océans, des mers et de
leurs ressources pour le développement durable, notamment grâce au rôle qu’elles
jouaient en contribuant à éradiquer la pauvreté, à assurer une croissance
économique soutenue et la sécurité alimentaire et à créer des moyens de subsistance
durables et des emplois décents, tout en protégeant la biodiversité et le milieu marin
et en remédiant aux conséquences des changements climatiques,
Rappelant que, dans le document intitulé « L’avenir que nous voulons », les
États ont insisté sur le fait qu’une large participation du public et l’accès à
l’information comme aux instances judiciaires et administratives étaient
indispensables à la promotion du développement durable et que celui -ci impliquait
la participation active et concrète des organes législatifs et judiciaires aux niveaux
régional, national et infranational ainsi que de tous les grands groupes et, à cet
égard, sont convenus de travailler en liaison plus étroite avec ces groupes et les
autres parties prenantes et de les encourager à participer activement, selon qu’il
conviendrait, aux processus qui concourent à la prise de dé cisions concernant les
politiques et les programmes de développement durable ainsi qu’à leur planification
et à leur mise en œuvre à tous les niveaux,
Accueillant avec satisfaction le document final du Sommet des Nations Unies
consacré à l’adoption du programme de développement pour l’après-2015, qui s’est
tenu du 25 au 27 septembre 2015, intitulé « Transformer notre monde : le
Programme de développement durable à l’horizon 2030 », qu’elle a fait sien dans sa
résolution 70/1 du 25 septembre 2015, et réaffirmant à cet égard sa volonté de
conserver et d’exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources
marines aux fins du développement durable telle qu’exprimée dans l’objectif 14 du
document final,
Constatant la contribution importante que la conservation et l’exploitation
durable des océans, des mers et des ressources marines apportent à la réalisation des
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Rapport de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement, Rio de
Janeiro, 3-14 juin 1992, vol. I, Résolutions adoptées par la Conférence (publication des Nations
Unies, numéro de vente : F.93.I.8 et rectificatif), résolution 1, annexe II.
Résolution 66/288, annexe.
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