A/RES/65/240 Ayant à l’esprit la responsabilité et les obligations assignées au Conseil des droits de l’homme dans les textes issus de la Conférence d’examen de Durban 3, Réaffirmant que tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits, qu’ils ont la capacité de participer de manière constructive au développement et au bien-être de leurs sociétés et que toute doctrine de supériorité raciale est scientifiquement fausse, moralement condamnable, socialement injuste et dangereuse et doit être rejetée, à l’instar des théories qui prétendent poser l’existence de races humaines distinctes, Convaincue que le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée se manifestent de manière différente à l’égard des femmes et des filles et peuvent compter parmi les facteurs qui entraînent la détérioration de leurs conditions de vie, engendrent la pauvreté, la violence et des formes multiples de discrimination et limitent leurs droits fondamentaux ou les en privent, et considérant qu’il convient d’intégrer la problématique hommes-femmes dans les politiques, les stratégies et les programmes de lutte contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée, afin de combattre les formes multiples de discrimination, Soulignant l’importance primordiale de la volonté politique, de la coopération internationale et d’un financement suffisant aux niveaux national, régional et international en vue de faire face à toutes les formes et manifestations de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée, Alarmée par la propagation de la violence raciste et des idées xénophobes dans de nombreuses régions du monde, dans les milieux politiques, l’opinion publique et la société en général, en conséquence, entre autres, de la résurgence des activités d’associations fondées sur des programmes et des chartes racistes et xénophobes et du recours persistant à ces programmes et chartes pour promouvoir ou prêcher des idéologies racistes, Soulignant qu’il importe de mettre fin d’urgence aux manifestations persistantes et violentes de racisme et de discrimination raciale, et consciente que toute forme d’impunité pour les crimes inspirés par des attitudes racistes et xénophobes contribue à affaiblir l’état de droit et la démocratie, tend à encourager la récurrence de ces types de crimes et ne saurait être éliminée sans une action et une coopération résolues, Consciente du caractère central que revêtent la mobilisation des ressources et l’existence d’un partenariat mondial efficace et d’une coopération internationale, dans le contexte des paragraphes 157 et 158 du Programme d’action de Durban, pour la concrétisation des engagements pris à la Conférence, Se déclarant gravement préoccupée par l’absence de progrès réalisés dans la mise en œuvre de la Déclaration et du Programme d’action de Durban, notamment des dispositions essentielles que sont les paragraphes 157 à 159 de ce dernier, Saluant la détermination constante avec laquelle la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme s’efforce de donner plus de relief et de visibilité à la lutte contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée, et consciente de la nécessité qu’elle en fasse un _______________ 3 2 Voir A/CONF.211/8.

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