A/HRC/RES/54/28
Rappelant également sa résolution 51/33, du 7 octobre 2022, dans laquelle il a dit
considérer qu’il serait utile d’assurer, aux niveaux régional, national et local, un suivi élargi
et institutionnalisé de la mise en œuvre des obligations et des engagements en matière de
droits de l’homme, par exemple en créant des mécanismes nationaux d’application,
d’établissement des rapports et de suivi ou en renforçant les mécanismes existants, et que ces
mécanismes facilitent l’adoption d’une approche intégrée et participative de la soumission
de rapports aux mécanismes internationaux de protection des droits de l’homme,
Réaffirmant la résolution 70/1 de l’Assemblée générale, du 25 septembre 2015,
intitulée « Transformer notre monde : le Programme de développement durable à l’horizon
2030 », et rappelant les objectifs de développement durable, en particulier l’objectif no 17
consistant à renforcer les moyens de mettre en œuvre le Partenariat mondial pour le
développement durable et à le revitaliser, qui sont fondés sur la Déclaration universelle des
droits de l’homme et les instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme,
Prenant note de la contribution qu’apportent les mécanismes internationaux relatifs
aux droits de l’homme, notamment les organes conventionnels, les titulaires de mandat au
titre de ses procédures spéciales et l’Examen périodique universel, à la promotion de
l’application du Programme 2030, compte tenu des obligations que les États ont souscrites et
des engagements qu’ils ont pris de respecter, protéger et réaliser les droits de l’homme, et du
rôle de la coopération technique et du renforcement des capacités à cet égard,
Conscient qu’il importe d’apporter, à l’échelon international, un soutien accru pour
assurer le renforcement efficace et ciblé des capacités des pays en développement et appuyer
ainsi les plans nationaux visant à atteindre tous les objectifs de développement durable,
Soulignant qu’il importe que les organismes compétents des Nations Unies,
en particulier les équipes de pays des Nations Unies, dans le cadre de leurs mandats
respectifs, intègrent la coopération technique et le renforcement des capacités dans le
domaine des droits de l’homme dans leurs activités et programmes,
Conscient du rôle et de l’efficacité des activités des organismes des Nations Unies et
des organisations internationales et régionales compétents, de la contribution des parties
prenantes nationales, notamment les institutions nationales des droits de l’homme, les
mécanismes nationaux d’application, d’établissement des rapports et de suivi et les
organisations de la société civile, à la fourniture aux États d’un appui et d’une assistance
techniques, en fonction des besoins et des demandes des États concernés, et du soutien
apporté par les parlements nationaux à l’exécution par les États de leurs obligations en
matière de droits de l’homme et des engagements qu’ils ont exprimés volontairement,
y compris l’application des recommandations issues de l’Examen périodique universel qu’ils
ont acceptées,
Réaffirmant que l’une des responsabilités du Haut-Commissaire des Nations Unies
aux droits de l’homme et du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme
consiste à fournir des services consultatifs et une assistance technique, à la demande de l’État
concerné, afin d’appuyer les actions menées et les programmes mis en œuvre dans le domaine
des droits de l’homme, et à coordonner les activités touchant la promotion et la protection
des droits de l’homme dans l’ensemble du système des Nations Unies, conformément au
mandat du Haut-Commissariat,
Saluant le rôle important que jouent le Fonds de contributions volontaires des
Nations Unies pour la coopération technique dans le domaine des droits de l’homme, le
Fonds de contributions volontaires pour la participation à l’Examen périodique universel, le
Fonds d’affectation spéciale pour l’assistance technique à l’appui de la participation des pays
les moins avancés et des petits États insulaires en développement aux travaux du Conseil des
droits de l’homme et le Fonds de contributions volontaires pour l’assistance financière et
technique aux fins de l’application des recommandations issues de l’Examen périodique
universel dans l’aide apportée aux États afin qu’ils renforcent leurs capacités nationales de
sorte qu’ils puissent, dans les faits, s’acquitter de leurs obligations dans le domaine des droits
de l’homme et appliquer les recommandations issues de l’Examen périodique universel qu’ils
ont acceptées,
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GE.23-20058