Renforcement du programme des Nations Unies pour la prévention du crime et la justice pénale, surtout de ses capacités de coopération technique A/RES/73/186 et la participation du public, adoptée au treizième Congrès des Nations Unies pour la prévention du crime et la justice pénale 6, Accueillant avec satisfaction la résolution 2018/16 du Conseil économique et social, en date du 2 juillet 2018, sur la suite à donner au treizième Congrès des Nations Unies pour la prévention du crime et la justice pénale et les préparatifs du quatorzième Congrès des Nations Unies pour la prévention du crime et la justice pénale, et rappelant que le quatorzième Congrès, qui se tiendra à Kyoto (Japon) du 20 au 27 avril 2020, aura pour thème « Faire progresser la prévention de la criminalité, la justice pénale et l’état de droit : vers la réalisation du Programme 2030 », Réaffirmant sa résolution 73/183 du 17 décembre 2018 intitulée « Renforcer le rôle de la Commission pour la prévention du crime et la justice pénale au service de la mise en œuvre du Programme de développement durable à l ’horizon 2030 », dans laquelle les États Membres ont été encouragés à faire mieux c onnaître les travaux de la Commission et leur utilité pour la bonne exécution du Programme de développement durable à l’horizon 2030, Réaffirmant également sa résolution 73/185 du 17 décembre 2018 intitulée « État de droit, prévention du crime et justice pénale dans le contexte des objectifs de développement durable », Se déclarant gravement préoccupée par les effets néfastes de la criminalité transnationale organisée sur le développement, la paix, la stabilité et la sécurité et les droits de l’homme, par la vulnérabilité croissante des États face à ce fléau, ainsi que par la place de plus en plus grande qu’occupent les organisations criminelles et leurs ressources financières dans l’économie, Exprimant sa préoccupation devant l’implication de groupes criminels organisés, l’accroissement considérable du volume, de la fréquence à l ’échelle internationale et de la diversité des infractions pénales liées au trafic de pierres, métaux et autres minerais et minéraux précieux dans certaines parties du monde et le fait que ce trafic peut servir à financer la criminalité organisée, d ’autres activités criminelles et le terrorisme, Vivement préoccupée par les liens de plus en plus étroits qui existent parfois entre des formes de criminalité transnationale organisée et le terrorisme, considérant que la lutte contre la criminalité transnationale organisée et le terrorisme est une responsabilité commune et partagée et réaffirmant à cet égard sa résolution 72/194 du 19 décembre 2017 concernant l’assistance technique à apporter aux fins de l’application des conventions et protocoles internationaux relatifs à la lutte contre le terrorisme, Convaincue que l’état de droit et le développement sont étroitement liés et se renforcent mutuellement, et qu’il est essentiel de promouvoir l’état de droit aux niveaux national et international, notamment grâce à des mécanismes de prévention du crime et de justice pénale, pour assurer une croissance économique soutenue et partagée et le développement durable ainsi que la pleine réalisation de tous les droits de l’homme et libertés fondamentales, en particulier le droit au développement, se félicitant à cet égard de l’adoption du Programme de développement durable à l’horizon 2030 7 dans lequel a été notamment pris l’engagement de promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et inclusives aux fins du développement durable, d’assurer l’accès de tous à la justice et de mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous, et rappelant à cet égard sa __________________ 6 7 2/22 Résolution 70/174, annexe. Résolution 70/1. 18-22282

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