Santé mondiale et politique étrangère : une démarche intégrée
visant à renforcer les systèmes de santé
A/RES/74/20
volonté politique résolue de faire face aux problèmes de financement et de créer, à
tous les niveaux, un environnement propice au développement durable, dans un esprit
de partenariat et de solidarité planétaires,
Réaffirmant en outre les fermes engagements pris dans le cadre des déclarations
politiques adoptées à ses réunions de haut niveau sur la couverture sanitaire
universelle, sur la fin du sida, sur la résistance aux antimicrobiens, sur la lutte contre
la tuberculose et sur la prévention et la maîtrise des maladies non transmissibles, ainsi
que dans ses résolutions sur la consolidation des acquis et l’intensification de l’action
menée pour combattre et éradiquer le paludisme dans les pays en développement,
particulièrement en Afrique, à l’horizon 2030,
Rappelant la Déclaration universelle des droits de l’homme 1 , le Pacte
international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels 2 , la Convention
internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale 3 , la
Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard d es
femmes 4, la Convention relative aux droits de l’enfant 5, la Convention relative aux
droits des personnes handicapées 6, la Constitution de l’Organisation mondiale de la
Santé 7 et les dispositions applicables du droit international humanitaire,
Notant que l’Initiative politique étrangère et santé mondiale a joué un rôle
important s’agissant de favoriser les effets de synergie entre politique étrangère et
santé mondiale, tout comme la Déclaration ministérielle d’Oslo du 20 mars 2007,
intitulée « La santé : une question de politique étrangère cruciale pour notre temps » 8,
dont les engagements et les mesures ont été réaffirmés dans le communiqué
ministériel de l’Initiative du 22 septembre 2017, intitulé « Poursuivre l’action
concertée menée depuis 10 ans et se préparer en vue des nouveaux défis à relever » 9,
Réaffirmant que la santé est à la fois une condition préalable, un résultat et un
indicateur du développement durable dans ses dimensions sociale, économique et
environnementale et de l’application du Programme de développement durable à
l’horizon 2030 et qu’en dépit des progrès accomplis, des obstacles à la santé mondiale
subsistent, y compris d’importants facteurs de vulnérabilité et d’inégalité dans chaque
pays, région et groupe de population et entre pays, régions et groupes de population
et que les investissements dans le domaine de la santé contribuent de manière durable
et inclusive à la croissance économique, au développement social, à la protection de
l’environnement, à l’élimination de la pauvreté, de la faim et de la malnutrition, à la
réalisation de l’égalité des sexes et à l’autonomisation de toutes les femmes et les
filles ainsi qu’à la réduction des inégalités, et considérant que la réalisation de
l’objectif de développement durable n o 3 présente un intérêt pour celle de tous les
autres objectifs, et vice-versa,
Réaffirmant également que toute personne, sans distinction aucune, a le droit de
jouir du meilleur état de santé physique et mentale possible, d’un niveau de vie
suffisant pour assurer sa santé et son bien-être et ceux de sa famille, notamment en
termes d’alimentation, d’eau potable, d’habillement et de logement, et de bénéficier
de l’amélioration constante de ses conditions de vie, une attention particulière devant
être accordée à la situation alarmante dans laquelle se trouvent des millions de
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Résolution 217 A (III).
Voir résolution 2200 A (XXI), annexe.
Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 660, n o 9464.
Ibid., vol. 1249, n° 20378.
Ibid., vol. 1577, n° 27531.
Ibid., vol. 2515, n° 44910.
Ibid., vol. 14, n° 221.
A/63/591, annexe.
A/72/559, annexe.
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