A/RES/69/325 Consolider les acquis et intensifier l’action menée pour lutter contre le paludisme et l’éliminer dans les pays en développement, particulièrement en Afrique, à l’horizon 2015 et au-delà équitable à des soins de santé de qualité et en améliorant les systèmes sanitaires et le financement de la santé, Ayant à l’esprit les résolutions du Conseil économique et social sur la lutte contre le paludisme et les maladies diarrhéiques, en particulier la résolution 1998/36 du 30 juillet 1998, Prenant note de toutes les déclarations et décisions relatives aux questions de santé, en particulier au paludisme, adoptées par l’Organisation de l’unité africaine et l’Union africaine, dont la Déclaration d’Abuja sur le VIH/sida, la tuberculose et autres maladies infectieuses connexes, dans laquelle l’engagement a été pris de consacrer au moins 15 pour cent des budgets nationaux à la santé, l’appel d’Abuja en faveur de l’accélération des interventions pour l’accès universel aux services de lutte contre le VIH et le sida, la tuberculose et le paludisme en Afrique, lancé par les chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine lors du sommet extraordinaire de l’Union sur le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme, tenu à Abuja du 2 au 4 mai 2006, la décision prise par la Conférence de l’Union africaine à sa quinzième session ordinaire, tenue à Kampala du 25 au 27 juillet 2010, de proroger l’appel d’Abuja jusqu’à 2015 de façon à l’aligner sur l’échéance des objectifs du Millénaire pour le développement, et la déclaration du sommet extraordinaire de l’Union africaine sur le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme, tenu à Abuja du 12 au 16 juillet 2013, Saluant le rôle de premier plan que joue l’Alliance des dirigeants africains contre le paludisme et la volonté constante de ceux-ci de favoriser la réalisation des objectifs fixés pour 2015, et les encourageant à continuer de contribuer au plus haut niveau politique à la lutte contre le paludisme en Afrique, Saluant également le rôle de premier plan que joue l’Alliance des dirigeants de l’Asie et du Pacifique pour la lutte contre le paludisme, ainsi que la volonté de ses membres d’éliminer le paludisme de la région Asie et Pacifique d’ici à 2030, et les encourageant à continuer de contribuer au plus haut niveau politique à la lutte contre le paludisme dans la région, Saluant en outre la Stratégie technique mondiale contre le paludisme 2016-2030 de l’Organisation mondiale de la Santé, adoptée en mai 2015 par l’Assemblée mondiale de la Santé, et le plan Action et Investissement pour vaincre le paludisme 2016-2030 – pour un monde sans paludisme lancé par le Partenariat Faire reculer le paludisme à la troisième Conférence internationale sur le financement du développement, tenue à Addis-Abeba du 13 au 15 juillet 2015, qui constituent ensemble le cadre nécessaire pour réduire d’au moins 90 pour cent d’ici à 2030, à l’échelle mondiale, l’incidence du paludisme et le taux de mortalité associé à cette maladie, conformément aux objectifs de développement durable 5, Prenant note du cadre d’intervention d’urgence lancé en avril 2013 par l’Organisation mondiale de la Santé en vue de combattre la résistance à l’artémisinine dans le bassin du Mékong, en Asie du Sud-Est, Réaffirmant la Déclaration d’Alma-Ata, adoptée lors de la Conférence internationale sur les soins de santé primaires, qui s’est tenue à Alma-Ata du 6 au 12 septembre 1978, et son rôle moteur dans le lancement de la Stratégie de la santé pour tous élaborée par l’Organisation mondiale de la Santé, _______________ 5 Les objectifs de développement durable devraient être adoptés lors du Sommet des Nations Unies consacré à l’adoption du programme de développement pour l’après-2015, qui se tiendra à New York du 25 au 27 septembre 2015. 2/11

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