A/HRC/RES/38/15
Nations Unies
Assemblée générale
Distr. générale
17 juillet 2018
Français
Original : anglais
Conseil des droits de l’homme
Trente-huitième session
18 juin-6 juillet 2018
Point 4 de l’ordre du jour
Résolution adoptée par le Conseil des droits de l’homme
le 6 juillet 2018
38/15.
Situation des droits de l’homme en Érythrée
Le Conseil des droits de l’homme,
S’inspirant de la Charte des Nations Unies, de la Déclaration universelle des droits
de l’homme, des Pactes internationaux relatifs aux droits de l’homme et d’autres
instruments internationaux pertinents relatifs aux droits de l’homme,
Rappelant la résolution 91 et les décisions 250/2002, 275/2003 et 428/12 de la
Commission africaine des droits de l’homme et des peuples,
Rappelant aussi ses résolutions 5/1, sur la mise en place des institutions du Conseil
des droits de l’homme, et 5/2, sur le Code de conduite pour les titulaires de mandat au titre
des procédures spéciales du Conseil, en date du 18 juin 2007, et soulignant que le titulaire
de mandat doit s’acquitter de ses fonctions conformément à ces résolutions et à leurs
annexes,
Rappelant en outre ses résolutions antérieures et tous les rapports sur la situation des
droits de l’homme en Érythrée,
Se félicitant de l’action menée par le Gouvernement érythréen pour protéger et
promouvoir les droits économiques et sociaux de sa population, notamment grâce à la
réalisation anticipée des objectifs du Millénaire pour le développement, et de son
engagement en faveur des objectifs de développement durable,
Se félicitant également de la soumission du rapport initial de l’Érythrée à la
Commission africaine des droits de l’homme et des peuples à sa soixante-deuxième session
ordinaire,
Regrettant le manque persistant de coopération avec la Rapporteuse spéciale sur la
situation des droits de l’homme en Érythrée, notamment le refus d’accès au pays,
Rappelant les précédents rapports de la Commission d’enquête sur les droits de
l’homme en Érythrée, et de la Rapporteuse spéciale, tout en continuant d’exprimer sa
profonde préoccupation face aux conclusions selon lesquelles il y a des motifs raisonnables
de croire que des crimes contre l’humanité sont commis en Érythrée depuis 1991,
y compris des crimes d’arrestation arbitraire et de détention au secret, de disparition forcée
et de torture, et réaffirmant que tous les auteurs de telles violations et exactions doivent
répondre de leurs actes,
GE.18-11744 (F)
300718
100818