A/RES/71/232
Harmonie avec la nature
Réaffirmant également les dispositions de sa résolution 69/313 du 27 juillet
2015 sur le Programme d’action d’Addis-Abeba issu de la troisième Conférence
internationale sur le financement du développement, qui appuie et complète le
Programme de développement durable à l’horizon 2030 dont il fait partie intégrante,
qui contribue à replacer dans leur contexte les cibles concernant les moyens de mise
en œuvre grâce à l’adoption de politiques et mesures concrètes, et qui réaffirme la
volonté politique résolue de faire face aux problèmes de financement et de créer, à
tous les niveaux, un environnement propice au développement durable, dans un
esprit de partenariat et de solidarité planétaires,
Rappelant ses résolutions 64/196 du 21 décembre 2009, 65/164 du
20 décembre 2010, 66/204 du 22 décembre 2011, 67/214 du 21 décembre 2012,
68/216 du 20 décembre 2013, 69/224 du 19 décembre 2014 et 70/208 du
22 décembre 2015 sur l’harmonie avec la nature, ainsi que sa résolution 63/278 du
22 avril 2009, dans laquelle elle a proclamé le 22 avril Journée internationale de la
Terre nourricière,
Rappelant également la Charte mondiale de la nature de 1982 7,
Prenant note avec satisfaction du dialogue virtuel sur l’harmonie avec la
nature, tenu du 22 avril au 22 juin 2016 et hébergé sur le site Web consacré à la
question, auquel ont participé notamment des experts de la « jurisprudence de la
Terre », y compris ceux ayant pris part à ses dialogues interactifs, et dont l’objet
était de célébrer la Journée internationale de la Terre nourricière et d’encourager les
citoyens et les sociétés à repenser les rapports qu’ils entretiennent avec la nature et à
mettre en œuvre les objectifs de développement durable dans cette optique, ayant
constaté que certains pays reconnaissent les droits de la nature dans le cadre de la
promotion du développement durable,
Constatant que la terre et ses écosystèmes sont notre habitat, que l’expression
« Terre nourricière » est couramment utilisée dans plusieurs pays et régions, que
certains pays reconnaissent les droits de la nature dans le cadre d e la promotion du
développement durable et convaincue qu’il faut promouvoir l’harmonie avec la
nature pour parvenir à un juste équilibre entre les besoins économiques, sociaux et
environnementaux des générations actuelles et futures,
Constatant également que la science du système terrestre joue un rôle
important dans la promotion d’une perspective globale visant à la réalisation d’un
développement durable en harmonie avec la nature,
Préoccupée par la dégradation attestée de l’environnement, par le fait qu e les
catastrophes naturelles pourraient être plus fréquentes et plus violentes et par les
répercussions des activités humaines sur la nature, et consciente qu’il faut améliorer
la connaissance scientifique des effets de ces activités sur les systèmes terr estres,
l’objectif étant de promouvoir et d’instaurer une relation équitable, équilibrée et
viable avec la terre,
Prenant note de la Conférence mondiale des peuples sur les changements
climatiques et les droits de la Terre nourricière, accueillie par l’Ét at plurinational de
Bolivie à Cochabamba du 20 au 22 avril 2010 8,
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Résolution 37/7, annexe.
Voir A/64/777, annexes I et II.