A/RES/67/259 Déclaration politique sur le règlement pacifique des conflits en Afrique nous considérons que ce continent fait l’objet depuis longtemps d’une injustice en matière de représentation au Conseil et nous souhaitons qu’il soit mieux représenté au Conseil de sécurité réformé. Nous prenons note aussi de la position commune africaine adoptée dans le Consensus d’Ezulwini et la Déclaration de Syrte. 19. Nous soulignons qu’il faut continuer à prendre des mesures pour renforcer le Bureau du Conseiller spécial pour l’Afrique, afin que celui-ci puisse s’acquitter efficacement de son mandat, notamment en suivant ce qui est fait pour répondre aux besoins particuliers de l’Afrique et en en rendant compte. 20. Nous encourageons le Bureau des Nations Unies auprès de l’Union africaine et le Bureau de l’Observateur permanent de l’Union africaine auprès de l’Organisation des Nations Unies à continuer de contribuer au renforcement de la coopération entre le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies et la Commission de l’Union africaine et nous soulignons qu’il importe d’accélérer, en étroite consultation avec d’autres partenaires internationaux, la mise en œuvre du Programme décennal Organisation des Nations-Union africaine de renforcement des capacités pour l’Union africaine de 2006, en mettant principalement l’accent sur la paix et la sécurité. 21. Nous félicitons l’Afrique pour ses résultats économiques récents, qui ont fait renaître l’optimisme quant aux perspectives de développement qui s’offrent au continent en tant que nouveau centre de croissance et marché dynamique. Nous insistons en particulier sur le fait que le continent africain a connu une croissance sans précédent ces 10 dernières années et qu’il a remarquablement bien résisté à la crise économique mondiale. 22. Nous réaffirmons que, malgré les nets progrès enregistrés récemment, il reste encore à répondre véritablement aux besoins particuliers du continent africain, conformément aux valeurs et aux principes énoncés dans la Déclaration du Millénaire adoptée par les chefs d’État et de gouvernement en septembre 2000 3 et dans le Document final du Sommet mondial de 2005, afin d’atteindre dans les délais tous les objectifs de développement arrêtés au niveau international, dont ceux du Millénaire. Nous réaffirmons également notre ferme attachement aux discussions engagées au sujet des objectifs de développement durable dans le contexte du programme de développement pour l’après-2015 et nous soulignons que la promotion de ces objectifs ne devrait pas se faire au détriment des objectifs du Millénaire pour le développement. 23. Nous considérons que le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique 4 est un plan pour le relèvement économique du continent africain et nous accueillons avec satisfaction tout ce que les pays d’Afrique ont fait pour concrétiser leurs engagements, en particulier dans le cadre du Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine, du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs, de l’initiative présidentielle en faveur des infrastructures de l’Union africaine, menée par les États Membres et les organisations régionales à l’appui du Programme de développement des infrastructures en Afrique, et de l’Initiative africaine Biosciences et Informatique. Nous soulignons aussi qu’il faut intégrer la mise en œuvre du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique dans le programme de développement durable pour l’après-2015 de manière à promouvoir la croissance et le développement durables et à renforcer la démocratie, les droits de _______________ 3 4 4/6 Résolution 55/2. A/57/304, annexe.

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