A/RES/74/211
Tourisme durable et développement durable en Amérique centrale
Réaffirmant en outre la teneur de l’Accord de Paris 1, qui est entré en vigueur
rapidement, encourageant toutes les parties à l’appliquer dans son intégralité, et
engageant les parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements
climatiques 2 qui ne l’ont pas encore fait à déposer dès que possible leurs instruments
de ratification, d’acceptation, d’approbation ou d’adhésion, selon qu’il conviendra,
Rappelant le Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe
(2015-2030) 3, dans lequel les États Membres ont reconnu la nécessité de promouvoir
et d’intégrer les méthodes de gestion des risques de catastrophe dans l ’ensemble du
secteur du tourisme, qui est souvent un moteur économique essentiel,
Notant avec préoccupation qu’en raison de sa situation géographique et de ses
caractéristiques géologiques et hydrométéorologiques, l’Amérique centrale est une
région sujette et vulnérable aux catastrophes naturelles, qui causent des pertes
humaines considérables et ont des retombées économiques préjudiciables, notamment
sur le produit intérieur brut par habitant, les revenus et la réduction de la pauvreté,
Consciente que l’Amérique centrale est une région qui regorge de ressources
naturelles et que sa riche biodiversité apporte des avantages inestimables à ses
populations et à ses économies, et notant que le tourisme d urable peut contribuer
directement à la conservation des écosystèmes grâce à diverses activités et à la
sensibilisation du public à l’importance de la biodiversité, et que, à cet égard, les pays
d’Amérique centrale s’emploient à améliorer leurs cadres institutionnels et politiques,
stratégies et plans d’action,
Notant le rôle joué par l’Organisation mondiale du tourisme en tant que membre
du groupe consultatif informel sur la prise en compte de la biodiversité, qui est chargé
d’épauler la Secrétaire exécutive et le Bureau de la Conférence des Parties à la
Convention sur la diversité biologique pour définir les grandes lignes d ’une approche
intégratrice cohérente à long terme, notamment pour introduire comme il se doit ladite
approche dans le cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020, attendant avec
intérêt la tenue du sommet sur la biodiversité en 2020 et attendant également avec
intérêt la tenue de la quinzième réunion de la Conférence des Parties à la Convention
sur la diversité biologique, qui aura lieu à Kunming (Chine) en 2020 et à laquelle
devrait être adopté le cadre mondial de la biodiversité pour l ’après-2020,
Rappelant sa résolution 70/193 du 22 décembre 2015, intitulée « Année
internationale du tourisme durable pour le développement (2017) », et prenant note
des mesures et des initiatives prises pour célébrer l’Année, en vue de faire connaître
la contribution importante du tourisme au développement durable tout en favorisant
l’échange de bonnes pratiques, de connaissances et de données d’expérience et
l’intensification de la collaboration transnationale qui a pris la forme de coentreprises
visant à accroître les synergies, y compris le partage éventuel de données et
statistiques liées au tourisme,
Consciente de l’importance du rôle multisectoriel que joue le tourisme durable
en contribuant au développement durable dans ses trois dimensions et à la réalisation
des objectifs de développement durable, dont l’élimination de la pauvreté, une large
place étant faite à l’écotourisme, au tourisme rural, au tourisme local et aux
microentreprises et aux petites et moyennes entreprises, à la création de débouchés, à
la protection de l’environnement, à l’amélioration de la qualité de vie et au progrès
dans le domaine de l’égalité des genres et de l’avancement des femmes et des filles,
surtout dans les pays en développement,
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Conclu au titre de la CCNUCC et paru sous la cote FCCC/CP/2015/10/Add.1, décision 1/CP.21.
Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 1771, n o 30822.
Résolution 69/283, annexe II.
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