Santé mondiale et politique étrangère : une meilleure nutrition
pour un monde plus sain
A/RES/73/132
Rappelant la Déclaration universelle des droits de l’homme 1, le droit international
humanitaire, le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et
culturels 2 et la Constitution de l’Organisation mondiale de la Santé 3,
Réaffirmant que toute personne, sans distinction d’aucune sorte, a le droit de
jouir du meilleur état de santé physique et mentale possible, d’un niveau de vie
suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour
l’alimentation, l’habillement et le logement, et de bénéficier de l’amélioration
constante de ses conditions d’existence, une attention particulière devant être
accordée à la situation alarmante dans laquelle se trouvent des millions de personnes
pour qui l’accès aux services de santé et aux médicaments reste un but lointain,
surtout les personnes vulnérables ou en situation de vulnérabilité,
Notant que l’Initiative politique étrangère et santé mondiale a joué un rôle
important s’agissant de favoriser les effets de synergie entre politique étrangère et
santé mondiale, tout comme la Déclaration ministérielle d ’Oslo du 20 mars 2007,
intitulée « La santé : une question de politique étrangère cruciale pour notre temps » 4,
dont les engagements et les mesures ont été réaffirmés dans le communiqué
ministériel de l’Initiative du 22 septembre 2017, intitulé « Poursuivre l’action
concertée menée depuis 10 ans et se préparer en vue des nouveaux défis à relever » 5,
Réaffirmant la volonté d’appliquer intégralement et effectivement le Programme
d’action de Beijing 6, le Programme d’action de la Conférence internationale sur la
population et le développement 7 et les textes issus des conférences d’examen de ces
programmes, notamment les engagements relatifs à la santé sexuelle et procréative et
à la promotion et la protection de tous les droits de l ’homme,
Considérant que les femmes et les filles jouent un rôle essentiel en tant
qu’agents du développement et qu’il est fondamental, pour avancer dans l’exécution
de l’ensemble du Programme de développement durable à l’horizon 2030, de parvenir
à l’égalité des genres et à l’autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles,
ainsi qu’à l’élimination de toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des
filles, et sachant que les politiques de nutrition et d ’autres politiques connexes
devraient tenir compte des besoins des femmes et autonomiser les femmes et les filles,
de manière à contribuer à l’égalité d’accès des femmes à la protection sociale et aux
ressources, y compris, au revenu, à la terre, à l’eau, au financement, à l’éducation, à
la formation, à la science et à la technologie, ainsi qu’aux services de santé, et à
améliorer ainsi la sécurité alimentaire et la santé,
Notant l’importance de la santé dans l’ensemble des objectifs et des cibles du
Programme de développement durable à l’horizon 2030, ainsi que la nécessité d’une
approche globale, en particulier, dans ce contexte, le rôle essentiel de la sécurité
alimentaire, d’une meilleure nutrition et de régimes alimentaires et de modes de vie
sains, en vue d’atteindre les objectifs de développement durable, afin de ne laisser
personne de côté, en aidant les plus défavorisés en premier,
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Résolution 217 A (III).
Voir résolution 2200 A (XXI), annexe.
Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 14, n o 221.
A/63/591, annexe.
A/72/559, annexe.
Rapport de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes, Beijing, 4 -15 septembre 1995
(publication des Nations Unies, numéro de vente : F.96.IV.13), chap. I, résolution 1, annexe II.
Rapport de la Conférence internationale sur la population et le développement, Le Caire,
5-13 septembre 1994 (publication des Nations Unies, numéro de vente : F.95.XIII.18), chap. I,
résolution 1, annexe.
18-21867