A/RES/58/25
pour atténuer les risques auxquels sont exposés ces populations, leurs moyens de
subsistance, leur infrastructure économique et sociale et leurs ressources naturelles,
Prenant en compte les résultats de la deuxième Conférence internationale sur
les systèmes d’alerte précoce, tenue à Bonn (Allemagne) du 16 au 18 octobre 2003
sous les auspices des Nations Unies,
Notant que les ressources locales, de même que les capacités en place dans les
pays, sont cruciales pour la réaction aux catastrophes naturelles,
Constatant le rôle essentiel assumé par les sociétés de la Croix-Rouge et du
Croissant-Rouge pour la préparation aux catastrophes et l’atténuation des risques, la
réaction aux catastrophes, le relèvement et le développement,
Soulignant à quel point il importe de faire mieux connaître aux pays en
développement les capacités existant aux niveaux national, régional et international
pouvant être utilisées pour leur porter assistance,
Soulignant également l’importance de la coopération internationale en appui à
l’État touché lorsqu’il s’efforce de faire face à une catastrophe naturelle, à tous les
stades, y compris ceux de la prévention, de la planification préalable, de
l’atténuation des effets de la catastrophe et du relèvement et de la reconstruction,
ainsi que l’importance du renforcement des capacités de réaction du pays touché,
Se félicitant des efforts que déploient les États Membres, avec le concours
Bureau de la coordination des affaires humanitaires du Secrétariat et
collaboration avec le Groupe consultatif international de la recherche et
sauvetage, en vue de rendre plus efficace l’aide internationale aux opérations
recherche et de sauvetage en milieu urbain, et prenant note à cet égard de
résolution 57/150 du 16 décembre 2002 intitulée « Renforcement de l’efficacité
la coordination des opérations de recherche et de sauvetage en milieu urbain »,
du
en
du
de
la
de
Encourageant, à cet égard, les efforts consacrés au renforcement du Groupe
consultatif international de la recherche et du sauvetage et de ses groupes régionaux,
notamment grâce à la participation de représentants d’un nombre accru de pays à ses
activités,
Consciente que le manque de moyens peut avoir des effets sur la planification
et l’organisation des interventions visant à faire face aux catastrophes naturelles, et
soulignant à ce propos qu’il faut chercher à mieux comprendre les répercussions du
niveau de financement sur la réaction aux catastrophes naturelles,
Faisant valoir la nécessité d’améliorer encore l’information et l’analyse
concernant les besoins, les réactions et le financement en matière de catastrophes
naturelles,
1.
Prend acte des rapports du Secrétaire général intitulés « Coopération
internationale en matière d’aide humanitaire à la suite de catastrophes naturelles : de
la phase des secours à celle de l’aide au développement » 1 et « Renforcement de la
coordination de l’aide humanitaire d’urgence fournie par l’Organisation des Nations
Unies » 2 ;
2.
Se déclare vivement préoccupée par le nombre et l’ampleur des
catastrophes naturelles et par leurs effets croissants, source d’immenses pertes
_______________
1
2
2
A/58/434.
A/58/89-E/2003/85.