Nations Unies
A/RES/56/268
Assemblée générale
Cinquante-sixième session
Point 117 de l’ordre du jour
Résolution adoptée par l’Assemblée générale
[sur le rapport de la Troisième Commission (A/56/581)]
56/268. Mesures à prendre pour lutter contre les programmes et
activités politiques fondés sur des doctrines de supériorité
et des idéologies nationalistes violentes qui reposent sur la
discrimination raciale ou l’exclusivisme ethnique et la
xénophobie, notamment sur le néonazisme
L’Assemblée générale,
Rappelant que l’Organisation des Nations Unies est née de la lutte contre le
nazisme, le fascisme, l’agression et l’occupation étrangère et que, dans la Charte des
Nations Unies, les peuples se sont déclarés résolus à préserver les générations
futures du fléau de la guerre,
Consciente de la volonté résolue que les peuples du monde ont exprimée dans
la Charte de proclamer à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l’homme,
dans la dignité et la valeur de la personne, dans l’égalité de droits des hommes et
des femmes ainsi que des nations, grandes ou petites, et de favoriser le progrès
social et instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande,
Convaincue que toute doctrine de supériorité fondée sur des différences de
race est scientifiquement fausse, moralement condamnable, socialement injuste et
dangereuse, et que rien, où que ce soit, ne justifie la discrimination raciale, en
théorie ou dans la pratique,
Se félicitant que la Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination
raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée, tenue à Durban (Afrique du
Sud) du 31 août au 8 septembre 2001, ait condamné les programmes politiques et les
organisations fondés sur le racisme, la xénophobie ou des doctrines de supériorité
raciale et la discrimination qui y est associée, ainsi que la législation et les pratiques
fondées sur le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y
est associée, qui sont incompatibles avec la démocratie et une gouvernance
transparente et responsable,
Notant avec regret qu’il persiste dans le monde contemporain diverses
manifestations de néonazisme ainsi que des programmes et activités politiques fondés
sur des doctrines de supériorité et des idéologies nationalistes violentes qui reposent
sur la discrimination raciale ou l’exclusivisme ethnique et la xénophobie, qui
impliquent le mépris de l’individu ou un déni de la dignité et de l’égalité intrinsèques
01 49797
Distr. générale
15 mai 2002