Nations Unies
Assemblée générale
A/RES/55/284
Distr. générale
28 septembre 2001
Cinquante-cinquième session
Point 186 de l’ordre du jour
Résolution adoptée par l’Assemblée générale
[sans renvoi à une grande commission (A/55/L.84/Rev.1 et Rev.1/Add.1)]
55/284. Décennie 2001-2010: Décennie pour faire reculer
le paludisme dans les pays en développement,
particulièrement en Afrique
L’Assemblée générale,
Rappelant ses résolutions 49/135 du 19 décembre 1994 et 50/128 du
20 décembre 1995 relatives à la lutte contre le paludisme dans les pays en
développement, en particulier en Afrique,
Ayant à l’esprit les résolutions pertinentes du Conseil économique et social se
rapportant à la lutte contre le paludisme et les maladies diarrhéiques, notamment sa
résolution 1998/36 du 30 juillet 1998,
Consciente qu’il est important et nécessaire que les pays où le paludisme
existe à l’état endémique appliquent une stratégie efficace de lutte contre cette
maladie, l’une des plus meurtrières de toutes les maladies tropicales, qui cause
environ un million de décès par an en Afrique, où se trouvent neuf sur dix des
malades,
Prenant note des déclarations et décisions relatives aux questions de santé
adoptées par l’Organisation de l’unité africaine, en particulier la Déclaration sur
l’initiative « Faire reculer le paludisme » et le Plan d’action y relatif, adoptés par le
Sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de l’Organisation de
l’unité africaine, tenu à Abuja les 24 et 25 avril 2000, ainsi que de la décision
AHG/Dec.155 (XXXVI) relative à la mise en œuvre de la Déclaration et du Plan
d’action susmentionnés, adoptée par la Conférence des chefs d’État et de
gouvernement de l’Organisation de l’unité africaine à sa trente-sixième session
ordinaire, tenue à Lomé du 10 au 12 juillet 2000 1,
Consciente des efforts que déploient depuis des années l’Organisation
mondiale de la santé et d’autres partenaires pour lutter contre le paludisme,
notamment par le lancement en 1998 du Partenariat pour faire reculer le paludisme,
Considérant que la morbidité et la mortalité dues au paludisme dans le monde
pourraient être éliminées moyennant un engagement politique assorti des ressources
correspondantes, si le public était bien informé et sensibilisé à la question du
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Voir A/55/286, annexe II.