A/RES/60/144
dangereuse et doit être rejetée, de même que les théories qui prétendent poser
l’existence de races humaines distinctes,
Convaincue que le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et
l’intolérance qui y est associée se manifestent de manière différente à l’égard des
femmes et des filles et peuvent être parmi les facteurs qui entraînent la dégradation
de leurs conditions de vie, engendrent la pauvreté, la violence et des formes
multiples de discrimination et limitent leurs droits fondamentaux ou les en privent,
et considérant qu’il convient d’intégrer la notion d’égalité des sexes dans les
politiques, les stratégies et les programmes de lutte contre le racisme, la
discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée, afin de
combattre les multiples formes de discrimination,
Prenant note des résolutions de la Commission des droits de l’homme 2002/68
du 25 avril 2002 2, 2003/30 du 23 avril 2003 3, 2004/88 du 22 avril 2004 4 et 2005/64
du 20 avril 2005 5, par lesquelles la communauté internationale a mis en œuvre des
mécanismes pour l’application effective de la Déclaration et du Programme d’action
de Durban,
Soulignant l’importance primordiale de la volonté politique, de la coopération
internationale et d’un financement suffisant aux niveaux national, régional et
international pour la bonne mise en œuvre du Programme d’action de Durban,
Alarmée par la montée de la violence raciste et la propagation d’idées
xénophobes dans de nombreuses parties du monde, dans les milieux politiques,
l’opinion publique et la société en général, par suite notamment de la résurgence des
activités d’associations fondées sur des programmes et chartes racistes et
xénophobes et du recours persistant à ces programmes et chartes pour défendre ou
prêcher des idéologies racistes,
Soulignant qu’il importe de mettre fin d’urgence aux tendances persistantes à
la violence liées au racisme et à la discrimination raciale, et consciente que toute
forme d’impunité pour les crimes inspirés par des attitudes racistes et xénophobes
contribue à affaiblir l’état de droit et la démocratie, tend à encourager la répétition
de ces types de crimes et ne saurait être éliminée sans une action et une coopération
résolues,
Saluant la détermination du Haut Commissaire des Nations Unies aux droits
de l’homme de donner plus de relief à la lutte contre le racisme, la discrimination
raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée et son intention d’en faire
une question qui soit présente dans l’ensemble des activités et des programmes du
Haut Commissariat,
Prenant note du rapport d’activité du Rapporteur spécial de la Commission des
droits de l’homme sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination
raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée 6,
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2
Voir Documents officiels du Conseil économique et social, 2002, Supplément no 3 (E/2002/23), chap. II,
sect. A.
3
Ibid., 2003, Supplément n° 3 (E/2003/23), chap. II, sect. A.
4
Ibid., 2004, Supplément n° 3 (E/2004/23), chap. II, sect. A.
5
Ibid., 2005, Supplément n° 3 (E/2005/23), chap. II, sect. A.
6
Voir A/60/283.
2