A/RES/71/176 Protection des enfants contre les brimades constatant qu’ils constituent des cadres de dialogue multipartite susceptibles de contribuer à la prévention et à l’élimination de la violence à l’encontre des enfants, notamment les formes de brimade, Sachant que les brimades, y compris le harcèlement en ligne, peuvent prendre des formes à la fois directes et indirectes, allant d’actes de violence et d’agressions à l’exclusion sociale, que, bien que les chiffres varient d’un pays à l’autre, les brimades, en ligne ou en personne, peuvent avoir des conséquences négatives sur les droits de l’enfant et sont l’une des principales préoccupations des enfants, et qu’un pourcentage élevé d’enfants sont victimes de brimades, lesquelles compromettent leur santé, leur bien-être émotionnel et leurs résultats scolaires, et considérant qu’il faut prévenir et éliminer les brimades entre enfants, Consciente qu’il importe de produire des informations statistiques pertinentes sur les brimades, Constatant avec préoccupation que les brimades ont cours dans différentes régions du monde et que les enfants qui en sont victimes peuvent être davantage susceptibles de souffrir de troubles affectifs très divers, et qu’elles pourraient avoir des effets à long terme sur la capacité de chacun et chacune de s’épanouir, Constatant avec préoccupation également que les brimades ont des conséquences de longue durée sur la vie d’adulte des victimes, Notant avec préoccupation que les enfants vulnérables ou marginalisés, qui sont victimes de stigmatisation, de discrimination ou d’exclusion, sont beaucoup plus susceptibles d’être harcelés, tant en personne qu’en ligne, Consciente que les brimades comportent souvent une dimension sexuelle et s’apparentent à de la violence ou à des stéréotypes sexistes qui touchent tant les garçons que les filles, Constatant les risques associés à l’utilisation abusive des nouvelles technologies de l’information et des communications et de leurs applications, notamment la vulnérabilité croissante face aux brimades, tout en soulignant que ces nouvelles technologies peuvent constituer de nouveaux moyens de renforcer l’éducation, notamment l’apprentissage et l’enseignement relatifs aux droits de l’enfant, et utilement servir à promouvoir la protection des enfants, Constatant également le rôle que jouent les technologies de l’information et des communications pour ce qui est de réduire le risque de sévices et d’exploitation sexuels, notamment en donnant aux enfants les moyens de dénoncer de telles violations, Consciente que les États sont tenus, comme ils s’y sont engagés, de prendre toutes les mesures législatives, administratives, sociales et éducatives qui conviennent pour protéger les enfants de toutes les formes de violence physique ou mentale, des blessures ou sévices, de l’abandon moral ou du délaissement, de la maltraitance ou de l’exploitation, ainsi que des violences sexuelles, et selon qu’il convient, de mettre en œuvre des mesures éducatives destinées à lutter contre les comportements qui cautionnent cette violence, Consciente également que le milieu dans lequel grandit l’enfant peut influencer son comportement et que les parents, les tuteurs légaux, les membres de la famille, les écoles, la société civile, les communautés, les institutions de l’État et les médias jouent un rôle important s’agissant d’assurer la protection des enfants contre les risques liés aux brimades et de prévenir toutes les formes de violence à l’encontre des enfants, 2/4

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