A/RES/59/256
que l’objectif de faire reculer le paludisme et les objectifs de la Déclaration du
Millénaire 4 puissent être atteints en 2010 et 2015 respectivement,
Considérant également qu’il faut renforcer d’urgence les programmes
nationaux de lutte contre le paludisme pour que les pays africains puissent atteindre
les objectifs intermédiaires fixés par le Sommet d’Abuja pour la période
quinquennale 2000-2005,
Considérant en outre que la morbidité et la mortalité dues au paludisme dans
le monde pourraient être éliminées, moyennant un engagement politique assorti de
ressources correspondantes, si le public était bien informé et sensibilisé à la
question du paludisme et s’il existait des services de santé appropriés, tout
particulièrement dans les pays où cette maladie est endémique,
Soulignant combien il importe d’appliquer la Déclaration du Millénaire et se
félicitant à ce propos que les États Membres se soient engagés à agir pour répondre
aux besoins particuliers de l’Afrique,
Saluant l’action menée depuis des années par l’Organisation mondiale de la
santé et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance, ainsi que d’autres partenaires,
pour lutter contre le paludisme, y compris le lancement en 1998 du Partenariat
visant à faire reculer le paludisme,
Prend acte de la note du Secrétaire général transmettant le rapport de
1.
l’Organisation mondiale de la santé 5 et appelle à appuyer les recommandations qui y
sont formulées ;
2.
Demande à la communauté internationale de continuer d’apporter son
soutien aux organisations qui collaborent à l’action menée pour faire reculer le
paludisme, notamment l’Organisation mondiale de la santé et le Fonds des Nations
Unies pour l’enfance, sources vitales d’assistance qui vient compléter les efforts
menés par les pays où le paludisme est endémique pour combattre cette maladie ;
3.
Invite instamment la communauté internationale à accroître le
financement de l’assistance bilatérale et multilatérale à la lutte contre le paludisme,
y compris l’appui au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le
paludisme, pour aider les pays où le paludisme est endémique à se doter de plans
valables de lutte contre cette maladie et à les mettre en œuvre d’une manière suivie
et équitable, et contribuer ainsi au développement des systèmes de santé ;
4.
Prie instamment les pays où le paludisme est endémique de consacrer
une plus grande partie des ressources nationales à la lutte contre cette maladie ;
5.
Encourage tous les pays d’Afrique qui ne l’ont pas encore fait à mettre
en œuvre les recommandations du Sommet d’Abuja1 visant à réduire ou éliminer les
taxes et les droits de douane sur les moustiquaires et autres équipements nécessaires
pour la lutte antipaludique, afin de réduire leur prix de vente aux consommateurs et
de favoriser le commerce des moustiquaires traitées à l’insecticide ;
6.
Demande aux pays où le paludisme est endémique, en particulier ceux
d’Afrique subsaharienne, d’élaborer des politiques et programmes ou de renforcer
ceux qui existent déjà, afin de porter à au moins 60 p. 100 des populations à risque
la couverture en moustiquaires traitées à l’insecticide là où ce moyen de lutte
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Voir résolution 55/2.
Voir A/59/261.