A/HRC/53/65 Nations Unies Assemblée générale Distr. générale 21 avril 2023 Français Original : anglais Conseil des droits de l’homme Cinquante-troisième session 19 juin-14 juillet 2023 Point 3 de l’ordre du jour Promotion et protection de tous les droits de l’homme, civils, politiques, économiques, sociaux et culturels, y compris le droit au développement Innovation et technologies numériques et droit à la santé Rapport de la Rapporteuse spéciale sur le droit qu’a toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale possible Résumé Dans le présent rapport, la Rapporteuse spéciale sur le droit qu’a toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale possible, Tlaleng Mofokeng, analyse les effets qu’ont l’innovation et les technologies numériques sur le droit à la santé, notamment sur la disponibilité, l’accessibilité, l’acceptabilité et la qualité des installations, biens et services sanitaires. Elle s’intéresse également à l’innovation et aux technologies numériques ainsi qu’au droit à la santé sexuelle et procréatrice, ainsi qu’aux effets qu’ont ces technologies sur la vie privée et l’exploitation des données. La Rapporteuse spéciale partage les préoccupations qui lui ont été communiquées concernant le risque que les technologies numériques entretiennent notamment le racisme, le sexisme, le capacitisme ou la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre. Elle réaffirme plusieurs principes, dont ceux de non-discrimination, d’égalité, de participation, de responsabilité, de réparation et de respect de la vie privée. Elle rappelle qu’il est nécessaire de promouvoir l’inclusion numérique, l’accès à une connectivité fiable et abordable, et qu’il est fondamental de renforcer l’habileté numérique et de combler le fossé numérique qui existe entre les femmes et les hommes. La Rapporteuse spéciale s’attache à préciser les obligations juridiques qui découlent du cadre relatif au droit à la santé dans une perspective de lutte contre la discrimination ; elle rappelle que les droits qui sont protégés hors ligne doivent aussi l’être sur Internet et lors de l’utilisation d’outils numériques. Elle rappelle également aux États et aux acteurs privés, y compris aux entreprises, notamment celles du secteur de la technologie, les obligations qui leur incombent à l’égard du droit à la santé compte tenu du développement rapide de l’innovation technologique. Elle met l’accent sur les bonnes pratiques et formule des recommandations, notamment en ce qui concerne la gouvernance relative à la santé numérique et la participation. GE.23-06593 (F) 090523 100523

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