A/HRC/RES/55/20
Nations Unies
Assemblée générale
Distr. générale
9 avril 2024
Français
Original : anglais
Conseil des droits de l’homme
Cinquante-cinquième session
26 février-5 avril 2024
Point 4 de l’ordre du jour
Situations relatives aux droits de l’homme
qui requièrent l’attention du Conseil
Résolution adoptée par le Conseil des droits de l’homme
le 4 avril 2024
55/20.
Situation des droits de l’homme au Myanmar
Le Conseil des droits de l’homme,
Guidé par la Charte des Nations Unies, la Déclaration universelle des droits de
l’homme et les Pactes internationaux relatifs aux droits de l’homme et réaffirmant toutes les
résolutions et décisions pertinentes que l’Assemblée générale et lui-même ont adoptées sur
la situation des droits de l’homme au Myanmar,
Se félicitant de la résolution 2669 (2022) du Conseil de sécurité, du 21 décembre 2022,
des déclarations sur le Myanmar que le Conseil de sécurité a faites les 4 février, 10 novembre,
8 décembre et 29 décembre 2021 et le 2 février 2022, de la déclaration sur le Myanmar que
la Présidente du Conseil de sécurité a faite le 10 mars 2021, des réunions que le Conseil de
sécurité a tenues les 2 février et 5 mars 2021 et de la réunion d’information que l’Assemblée
générale a tenue avec l’Envoyée spéciale du Secrétaire général pour le Myanmar le
16 mars 2023,
Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’indépendance politique, à
l’intégrité territoriale et à l’unité du Myanmar,
Condamnant dans les termes les plus énergiques le coup d’État militaire fait par
l’armée du Myanmar le 1er février 2021 et le maintien de l’état d’urgence, notamment sa
prolongation le 31 janvier 2024, l’instauration de la loi martiale et ses prolongations en 2023
et 2024, la dissolution du Parlement et l’arrestation et la détention arbitraires du Président
Win Myint, de la Conseillère d’État Aung San Suu Kyi, d’autres représentants de l’État et
personnalités politiques, de défenseurs des droits de l’homme, de membres et de dirigeants
de syndicats, de journalistes, de membres de la société civile, de conseillers locaux ou
étrangers, de chefs religieux et de nombreux autres, reconnus coupables d’infractions et
condamnés pour des motifs politiques,
Se déclarant profondément préoccupé par les informations indiquant que le nombre
de violations graves des droits de l’homme a considérablement augmenté depuis le coup
d’État militaire et la proclamation et les prolongations de l’état d’urgence par l’armée du
Myanmar, violations qui rendent encore plus difficile le retour volontaire et durable, dans la
sécurité et la dignité, de toutes les personnes déplacées, y compris les Rohingya,
Condamnant dans les termes les plus énergiques les détentions et les arrestations
arbitraires, les déclarations de culpabilité, les condamnations et les exécutions motivées par
des considérations politiques qui visent notamment des militants prodémocratie, ainsi que les
GE.24-06347 (F)
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