S/RES/2475 (2019)
personnes handicapées – et les organisations qui les représentent – et les organisations
humanitaires et décideurs nationaux et internationaux,
Conscient des obstacles particuliers auxquels se heurtent les personnes
handicapées pour ce qui est d’accéder à la justice, y compris à des recours effectifs
et, quand cela est possible, d’obtenir une réparation, en cas de violations du droit
international humanitaire,
Estimant qu’il importe de prendre en compte les points de vue des personnes
handicapées dans les plans d’intervention humanitaire et les plans de redressement et
de reconstruction au lendemain de conflits, notamment en ce qui concerne
l’accessibilité et l’aménagement raisonnable,
Sachant qu’il est nécessaire de disposer en temps voulu de données et
d’informations concernant les effets des conflits armés sur les personnes handicapées,
ainsi que d’analyses de ces effets,
Réaffirmant qu’il est déterminé à ce que les buts et principes consacrés dans la
Charte soient observés,
Réaffirmant son plein respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des
États conformément à la Charte des Nations Unies,
Réaffirmant qu’il importe, pour instaurer une paix et une sécurité durables, de
s’attaquer aux causes profondes des conflits armés,
Notant la pertinence des initiatives internationales en cours, notamment la
stratégie des Nations Unies pour l’inclusion des personnes handicapées et
l’élaboration, par le Comité permanent interorganisations, de directives sur
l’inclusion des personnes handicapées dans l’action humanitaire, et prenant acte de
la Charte pour l’inclusion des personnes handicapées dans l’action humanitaire,
1.
Demande instamment à toutes les parties à un conflit armé de prendre des
mesures, conformément aux obligations que leur impose le droit international
applicable, pour protéger les civils, y compris les personnes handicapées, et pour
prévenir les violences et les exactions commises contre des civils en situation de
conflit armé, comme le meurtre ou les atteintes à l’intégrité physique, l’enlèvement
et la torture, ainsi que le viol et d’autres formes de violences sexuelles en temps de
conflit et après un conflit ;
2.
Souligne que les États doivent faire en sorte que les actes criminels qui
sont commis contre les civils, notamment contre les personnes handicapées, ne restent
pas impunis et que ces dernières aient accès à la justice et à des voies de recours
utiles, notamment, quand cela est possible, à une réparation ;
3.
Demande à toutes les parties à un conflit armé de permettre et de faciliter
l’accès rapide, sans entrave et en toute sécurité de l’aide humanitaire à toutes les
personnes qui ont besoin d’une assistance ;
4.
Insiste sur l’utilité d’offrir en temps voulu aux civils handicapés touchés
par les conflits armés une assistance durable, adaptée, inclusive et accessible, y
compris un appui à la réintégration et à la réadaptation et un soutien psychosocial,
afin de répondre efficacement aux besoins qui leur sont propres, en particulier ceux
des femmes et des enfants handicapés ;
5.
Encourage les États Membres à prendre des mesures adéquates pour faire
en sorte que les personnes handicapées aient accès, sur un pied d ’égalité avec les
autres, aux services de base fournis en période de conflit armé, nota mment dans les
domaines de l’éducation, des soins de santé, du transport et des technologies et
systèmes de l’information et des communications ;
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