A/RES/56/116
Rappelant la Déclaration du Millénaire en date du 8 septembre 2000 5, dans
laquelle les États Membres ont décidé de faire en sorte que, d’ici à 2015, les enfants
partout dans le monde, garçons et filles, soient en mesure d’achever un cycle
complet d’études primaires et que garçons et filles aient à égalité accès à tous les
niveaux d’éducation, ce qui exige un engagement renouvelé en faveur de
l’alphabétisation pour tous,
Rappelant également la Déclaration de Copenhague sur le développement
social 6 et le Programme d’action du Sommet mondial pour le développement social 7,
ainsi que le document final qu’elle a adopté à l’issue de sa vingt-quatrième session
extraordinaire, intitulée « Sommet mondial pour le développement social et audelà : le développement social pour tous à l’heure de la mondialisation »8,
Convaincue que l’alphabétisation est d’une importance cruciale pour
l’acquisition, par chaque enfant, jeune et adulte, des compétences de base leur
permettant de faire face aux problèmes qu’ils peuvent rencontrer dans la vie et
qu’elle représente une étape essentielle de l’éducation de base, qui est un moyen
indispensable de participation effective à l’économie et à la vie de la société au
XXI e siècle,
Affirmant que la réalisation du droit à l’éducation, en particulier pour les filles,
contribue à l’élimination de la pauvreté,
Appréciant les activités menées aux niveaux national et régional en vue du
bilan de l’Éducation pour tous 2000 pour évaluer les progrès accomplis dans le sens
des objectifs de l’éducation pour tous, et soulignant à nouveau la nécessité de
redoubler d’efforts pour répondre aux besoins essentiels de tous les groupes d’âge,
en particulier des filles et des femmes,
Sachant que, malgré les importants progrès réalisés dans le domaine de
l’éducation de base, en particulier la hausse des taux de scolarisation dans
l’enseignement primaire qui s’est doublée d’un souci de plus en plus marqué de la
qualité de l’éducation, il subsiste encore des problèmes majeurs, d’apparition
récente ou non, qui appellent une action encore plus énergique et mieux concertée
aux niveaux national et international pour atteindre le but de l’éducation pour tous,
Profondément préoccupée par la persistance des disparités entre les sexes dans
le domaine de l’éducation, attestée par le fait que près des deux tiers des
analphabètes adultes de par le monde sont des femmes,
Engageant les États Membres, agissant en partenariat étroit avec les
organisations internationales, ainsi qu’avec les organisations non gouvernementales,
à promouvoir le droit à l’éducation pour tous et à créer des conditions permettant à
tous d’apprendre tout au long de la vie,
1.
Prend acte du rapport du Directeur général de l’Organisation des Nations
Unies pour l’éducation, la science et la culture intitulé « Projet de proposition et de
plan pour une décennie des Nations Unies pour l’alphabétisation »9 ;
_______________
5
Voir résolution 55/2.
Rapport du Sommet mondial pour le développement social, Copenhague, 6-12 mars 1995 (publication
des Nations Unies, numéro de vente : F.96.IV.8), chap. I, résolution 1, annexe I.
7
Ibid., annexe II.
8
Résolution S-24/2, annexe.
9
Voir A/56/114-E/2001/93 et Add.1.
6
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