A/RES/70/138 Les filles la pauvreté extrême, ainsi qu’une véritable participation des filles aux décisions qui les touchent, sont cruciaux pour briser l’engrenage de la discrimination et de la violence et pour promouvoir et protéger la jouissance pleine et effective de leurs droits fondamentaux, et constatant en outre que l’autonomisation des filles nécessite leur participation active aux processus de prise de décisions et en tant qu’agents du changement dans leurs propres vies et communautés, par le biais notamment des organisations de filles, et l’appui et l’engagement concrets de leurs parents, de leurs tuteurs légaux et de leur famille, des personnes qui leur dispensent des soins, des garçons et des hommes, ainsi que de la société dans son ensemble, Vivement préoccupée par toutes les formes de violence à l’égard des enfants, en particulier les phénomènes qui touchent les filles de manière disproportionnée, tels que l’exploitation sexuelle à des fins commerciales et la pédopornographie, le viol, les sévices sexuels, la violence familiale, la traite des êtres humains et l’utilisation des technologies de l’information et des communications ainsi que des médias sociaux pour perpétrer des actes de violence contre les femmes et les filles, et, de surcroît, par le non-respect du principe de responsabilité et l’impunité qui le s accompagnent, ainsi que par le peu de cas qui est fait, en particulier dans les communautés, de la violence à l’égard des femmes et des filles, rarement dénoncée à cause de normes discriminatoires qui accentuent le statut subalterne des filles dans la société, Vivement préoccupée également par la discrimination qui s’exerce à l’égard des filles, notamment des filles handicapées, et par les violations de leurs droits, qui font qu’elles ont souvent moins accès à l’éducation et à un enseignement de qualité, à une bonne nutrition, y compris en termes de répartition de la nourriture, et aux services de santé physique et mentale, bénéficient moins que les garçons des droits, des possibilités et des avantages de l’enfance et de l’adolescence, sont plus vulnérables qu’eux aux conséquences des rapports sexuels prématurés et non protégés et sont fréquemment victimes de diverses formes d’exploitation et de violence culturelles, sociales, sexuelles et économiques, de mauvais traitements, de viols, d’inceste, de crimes d’honneur et de pratiques néfastes comme l’infanticide féminin, les mariages d’enfants et les mariages précoces et forcés, la sélection du fœtus en fonction du sexe et les mutilations génitales féminines, Vivement préoccupée en outre par le fait que les mariages d’enfants et les mariages précoces et forcés, quoique très répandus, restent très peu signalés, constatant qu’il convient d’y accorder une plus grande attention et qu’ils exposent les filles à un risque plus élevé de contracter le VIH et des infections sexuellement transmissibles, conduisent fréquemment à des relations sexuelles prématurées et à des grossesses et une maternité précoces, augmentent le risque de fistule obstétricale et les taux de morbidité et de mortalité maternelle, et provoquent pendant la grossesse et l’accouchement des complications dont résultent souvent des handicaps, la naissance d’enfants mort-nés et des décès maternels, en particulier parmi les femmes jeunes et les filles, ce qui nécessite des services d e santé prénatale et postnatale adéquats pour les mères, y compris la disponibilité d’accoucheuses qualifiées et de soins obstétriques d’urgence, et notant avec préoccupation que ces phénomènes réduisent les chances des filles de mener leur éducation à ter me, d’acquérir une formation complète, de participer à la vie de la collectivité ou d’acquérir des compétences recherchées sur le marché de l’emploi, et compromettront vraisemblablement à long terme leurs chances d’avoir un emploi qui leur permette d’améliorer leur qualité de vie et celle de leurs enfants, autant d’éléments qui violent les droits fondamentaux des filles et en entravent le plein exercice, 4/13

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