A/RES/62/275 Rappelant que le Conseil économique et social a créé, par sa résolution 2002/1 du 15 juillet 2002, des groupes consultatifs spéciaux pour les pays africains qui sortent d’un conflit, Soulignant que la responsabilité de la paix et de la sécurité en Afrique, pour ce qui est notamment de la capacité de s’attaquer aux causes profondes des conflits et de résoudre ceux-ci pacifiquement, incombe au premier chef aux pays d’Afrique eux-mêmes, tout en reconnaissant la nécessité d’un appui de la communauté internationale, Constatant en particulier qu’il importe de renforcer la capacité dont disposent l’Union africaine et les organisations sous-régionales pour s’attaquer aux causes des conflits en Afrique, Notant que, malgré les tendances positives et les progrès accomplis dans l’instauration d’une paix durable en Afrique, les conditions nécessaires à un développement durable n’ont pas encore été solidement réunies dans l’ensemble du continent et qu’il est donc urgent de mettre en valeur les capacités humaines et institutionnelles de l’Afrique, en particulier dans les pays sortant d’un conflit, Notant également que la prévention des conflits et la consolidation de la paix seraient facilitées par des efforts coordonnés, soutenus et intégrés des organismes des Nations Unies et des États Membres, des organisations régionales et sousrégionales ainsi que des institutions financières internationales et régionales, Réaffirmant la nécessité de renforcer la synergie entre les programmes de développement économique et social de l’Afrique et ses objectifs en matière de paix et de sécurité, Réaffirmant également l’importance de la Commission de consolidation de la paix, qui a pour vocation expresse de répondre, de manière intégrée, aux besoins particuliers des pays sortant d’un conflit pour leur relèvement, leur reconstruction et la réinsertion, et de les aider à jeter les bases d’une paix et d’un développement durables, Insistant sur la nécessité de s’attaquer aux effets néfastes pour la paix, la sécurité et le développement en Afrique de l’exploitation illégale des ressources naturelles sous tous ses aspects, et sur le fait que le trafic illicite des ressources naturelles est une cause de grave préoccupation internationale, pouvant être directement lié au financement des conflits armés, au trafic illicite d’armes et à leur prolifération, surtout des armes légères et de petit calibre, Prend acte du rapport intermédiaire du Secrétaire général 3 sur 1. l’application des recommandations figurant dans son rapport sur les causes des conflits et la promotion d’une paix et d’un développement durables en Afrique 4, et accueille avec satisfaction les initiatives institutionnelles visant à s’attaquer à ces causes et les autres efforts entrepris récemment par les pays d’Afrique, les organisations régionales africaines et le système des Nations Unies pour prévenir les conflits et rétablir, maintenir et consolider la paix ; 2. Se félicite des progrès réalisés, en particulier par l’Union africaine et les organisations sous-régionales, dans la prévention, la gestion et le règlement de conflits, et la consolidation de la paix après un conflit dans plusieurs pays _______________ 3 4 2 A/62/204. A/52/871-S/1998/318.

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