A/RES/67/145 Traite des femmes et des filles qui est entré en vigueur le 25 décembre 2003 et a donné, pour la première fois, une définition arrêtée sur le plan international de l’infraction que constitue la traite d’êtres humains qui vise à prévenir la traite des personnes, à en protéger les victimes et à en poursuivre les auteurs, Réaffirmant les dispositions concernant la traite des femmes et des filles qui figurent dans les textes issus des conférences internationales et réunions au sommet sur la question, en particulier l’objectif stratégique relatif à la question de la traite figurant dans la Déclaration et le Programme d’action de Beijing adoptés lors de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes 9, Réaffirmant également l’engagement que les dirigeants du monde ont pris lors du Sommet du Millénaire, du Sommet mondial de 2005 et de sa réunion plénière de haut niveau sur les objectifs du Millénaire pour le développement, de mettre au point et de faire appliquer des mesures efficaces, et de renforcer celles qui existent déjà, afin de combattre et d’éliminer la traite d’êtres humains sous toutes ses formes, en vue de freiner la demande de main-d’œuvre qui en est issue et de protéger les personnes qui en sont victimes, Saluant tout particulièrement les mesures prises par les États, les organismes et institutions des Nations Unies et les organisations intergouvernementales et non gouvernementales pour s’attaquer au problème de la traite d’êtres humains, en particulier de femmes et d’enfants, notamment le Plan d’action mondial des Nations Unies pour la lutte contre la traite des personnes, qu’elle a adopté dans sa résolution 64/293 du 30 juillet 2010, Se félicitant du dialogue interactif qu’elle a tenu le 3 avril 2012 sur le thème « Lutter contre la traite des êtres humains : partenariats et innovations pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles » et qui a réuni dans une action commune États Membres, organismes des Nations Unies, organisations internationales, société civile, secteur privé et médias, afin de souligner l’intérêt qu’il y a à adopter une approche globale et à établir des partenariats internationaux sans exclusive pour lutter de manière efficace contre la traite au niveau mondial, Notant avec satisfaction les résolutions sur la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants, adoptées par le Conseil des droits de l’homme, notamment la résolution 20/1, en date du 5 juillet 2012, intitulée « Traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants : accès et droit des victimes à un recours effectif pour violation des droits de l’homme » 10, Notant également avec satisfaction les mesures prises, y compris les rapports établis par les organes conventionnels des droits de l’homme, la Rapporteuse spéciale du Conseil des droits de l’homme sur la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, la Rapporteuse spéciale du Conseil sur la violence contre les femmes, ses causes et ses conséquences, la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question de la violence à l’encontre des enfants, la Rapporteuse spéciale du Conseil sur la vente d’enfants, la prostitution des enfants et la pornographie impliquant des enfants et la Rapporteuse spéciale du Conseil sur les formes contemporaines d’esclavage, y compris leurs causes et leurs conséquences, et les organismes des Nations Unies et autres organisations _______________ 9 Rapport de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes, Beijing, 4-15 septembre 1995 (publication des Nations Unies, numéro de vente : F.96.IV.13), chap. I, résolution 1, annexes I et II. 10 Voir Documents officiels de l’Assemblée générale, soixante-septième session, Supplément no 53 (A/67/53), chap. IV, sect. A. 2/11

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