A/RES/55/74
3.
Exprime sa sincère gratitude à Sadako Ogata pour les efforts inlassables
qu’elle a déployés pendant toute la durée de son mandat de Haut Commissaire des
Nations Unies pour les réfugiés afin de promouvoir des solutions humanitaires
novatrices au problème des réfugiés dans diverses régions du monde et pour le
magnifique exemple qu’elle a donné en s’acquittant de ses fonctions avec efficacité
et dévouement;
4.
Réaffirme que la Convention relative au statut des réfugiés de 1951 3 et le
Protocole relatif au statut des réfugiés de 1967 4 restent la pierre angulaire du régime
international des réfugiés et juge importante leur application intégrale par les États
parties, note avec satisfaction que cent quarante États sont désormais parties à l’un
au moins des deux instruments, se félicite qu’une manifestation intergouvernementale soit prévue avec la participation de ces États à l’occasion de la
célébration du cinquantième anniversaire de la Convention, et encourage le Haut
Commissariat et les États à intensifier leurs efforts pour susciter des adhésions plus
nombreuses auxdits instruments et promouvoir leur stricte application;
5.
Note que cinquante-deux États sont maintenant parties à la Convention
relative au statut des apatrides de 1954 5 et que vingt-trois États sont parties à la
Convention sur la réduction des cas d’apatridie de 1961 6, et encourage le Haut
Commissaire à poursuivre ses activités en faveur des apatrides;
6.
Réaffirme que, comme le stipule l’article 14 de la Déclaration universelle
des droits de l’homme 7, devant la persécution, toute personne a le droit de chercher
asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays, et demande à tous les États de
s’abstenir de prendre toute mesure portant atteinte au principe du droit d’asile, en
particulier de renvoyer ou d’expulser des réfugiés ou demandeurs d’asile en
violation des normes internationales en la matière;
7.
Souligne que la protection des réfugiés incombe au premier chef aux
États, qui doivent se montrer pleinement coopératifs, prendre des mesures efficaces
et faire preuve de la volonté politique nécessaire pour permettre au Haut
Commissariat de s’acquitter de sa mission, se félicite que le Haut Commissariat ait
proposé d’engager un processus de consultations mondiales sur la protection internationale, et demande qu’un rapport sur la question lui soit présenté;
8.
Se félicite des mesures prises par le Haut Commissariat pour rendre la
protection efficace, considérant que la protection internationale est une fonction
dynamique, orientée vers l’action, exercée en coopération avec les États et d’autres
partenaires, notamment pour promouvoir et faciliter l’admission, l’accueil et le
traitement des réfugiés, et pour garantir des solutions axées sur la protection;
9.
Souligne l’importance de la solidarité internationale, de l’entraide et de la
coopération internationale pour renforcer la protection internationale des réfugiés
dans le cadre d’un partage de responsabilités et de partenariats, exhorte tous les
États et les organisations non gouvernementales et autres organisations compétentes,
agissant de concert avec le Haut Commissariat, à coopérer pour mobiliser des
ressources en vue d’alléger la lourde charge incombant aux États qui ont accueilli un
grand nombre de demandeurs d’asile et de réfugiés, en particulier les pays en
3
Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 189, no 2545.
Ibid., vol. 606, no 8791.
5
Ibid., vol. 360, no 5158.
6
Ibid., vol. 989, no 14458.
7
Résolution 217 A (III).
4
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