Les droits de l’homme à l’eau potable et à l’assainissement A/RES/72/178 développement durable ambitieux, universels, axés sur l’être humain et porteurs de changement, Rappelant en outre la Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement de juin 1992 8 et sa résolution 66/288 du 27 juillet 2012 intitulée « L’avenir que nous voulons » et soulignant l’importance capitale de l’eau et de l’assainissement pour les trois dimensions du développement durable, Réaffirmant sa résolution 71/222 du 21 décembre 2016, par laquelle elle a proclamé la période 2018–2028 Décennie internationale d’action sur le thème « L’eau et le développement durable », Rappelant sa résolution 71/256 du 23 décembre 2016, intitulée « Nouveau Programme pour les villes », programme adopté par la Conférence des Nations Unies sur le logement et le développement urbain durable (Habitat III), tenue du 17 au 20 octobre 2016 à Quito, qui promeut pour tous et s ans discrimination un accès équitable et économique à des infrastructures physiques et sociales de base, notamment des services de distribution d’eau potable et d’assainissement, Rappelant également la proclamation faisant du 22 mars la Journée mondiale de l’eau et du 19 novembre la Journée mondiale des toilettes, en application de ses résolutions 47/193 du 22 décembre 1992 et 67/291 du 24 juillet 2013, respectivement, qui constituent d’importantes occasions de mieux faire connaître, entre autres questions, les droits de l’homme à l’eau potable et à l’assainissement et les défis qui restent à relever en la matière, Rappelant en outre sa résolution 67/291, intitulée « Assainissement pour tous », dans laquelle elle a engagé tous les États Membres, ainsi que les organismes des Nations Unies, les organisations internationales et les autres parties prenantes, à placer la question de l’assainissement dans un contexte beaucoup plus large et à en aborder tous les aspects, y compris la promotion de l’hygiène, la fourniture de services d’assainissement de base, les réseaux d’égouts et le traitement et la réutilisation des eaux usées dans le contexte de la gestion intégrée des ressources en eau, Prenant note des engagements et des initiatives visant à promouvoir les droits de l’homme à l’eau potable et à l’assainissement pris à la réunion de haut niveau de 2014 du partenariat Assainissement et eau pour tous, dans la Déclaration de Ngor sur l’hygiène et l’assainissement, adoptée à la quatrième Conférence africaine sur l’assainissement et l’hygiène en 2015, la Déclaration de Dhaka, adoptée à la sixième Conférence sud-asiatique sur l’assainissement en 2016, la Déclaration de Lima, adoptée à la quatrième Conférence de l’Amérique latine et des Caraïbes sur l’assainissement en 2016, la feuille de route de Dar es Salaam sur la réalisation des engagements de Ngor en matière de sécurité de l’eau et d’assainissement en Afrique, adoptée à la sixième Semaine africaine de l’eau en 2016, et dans l’appel à l’action du colloque de haut niveau sur l’objectif de développement durable n o 6 et les cibles correspondantes : ne pas faire de laissés-pour-compte en matière d’accès à l’eau et à l’assainissement, qui s’est tenu à Douchanbé du 9 et 11 août 2016, Rappelant l’observation générale n o 15 (2002) du Comité des droits économiques, sociaux et culturels sur le droit à l’eau (articles 11 et 12 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels) 9 et la déclaration __________________ 8 9 2/7 Rapport de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement, Rio de Janeiro, 3–14 juin 1992, vol. I, Résolutions adoptées par la Conférence (publication des Nations Unies, numéro de vente : F.93.I.8 et rectificatif), résolution 1, annexe I. Documents officiels du Conseil économique et social, 2003, Supplément n o 2 (E/2003/22), annexe IV. 17-22995

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