A/RES/72/230 Coopération pour le développement des pays à revenu intermédiaire Se félicitant de l’adoption de l’Accord de Paris 1 et de son entrée en vigueur rapide, encourageant toutes les parties à l’appliquer dans son intégralité, et engageant les parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques 2 qui ne l’ont pas encore fait à déposer dès que possible leurs instruments de ratification, d’acceptation, d’approbation ou d’adhésion, selon qu’il conviendra, Se félicitant également du Nouveau Programme pour les villes, adopté à la Conférence des Nations Unies sur le logement et le développement urbain durable (Habitat III), tenue à Quito (Équateur) du 17 au 20 octobre 2016 3, Rappelant les dispositions de sa résolution 70/215 du 22 décembre 2015, Rappelant également que, dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030, il est notamment indiqué que les pays à revenu intermédiaire connaissent encore de grandes difficultés pour parvenir au développement durable et que, pour pérenniser les résultats obtenus jusqu’ici, il faudrait intensifier les efforts visant à surmonter les difficultés actuelles par des échanges de données d’expérience, une meilleure coordination et un soutien amélioré et mieux ciblé de la part du système des Nations Unies pour le développement, des institutions financières internationales, des organisations régionales et d’autres parties prenantes, Réaffirmant les dispositions de sa résolution 71/243 du 21 décembre 2016 concernant l’examen quadriennal complet des activités opérationnelles de développement du système des Nations Unies, dans laquelle elle a constaté que les pays à revenu intermédiaire continuaient de faire face à des problèmes particuliers, Prenant note des textes issus des conférences internationales sur la coopération pour le développement des pays à revenu intermédiaire tenues ces dix dernières années à Madrid 4, San Salvador 5, Windhoek 6 et San José 7, ainsi que des conférences régionales tenues au Caire en 2008, à Amman en 2013 et à Minsk en 2013 et 2015, Soulignant que l’action des États Membres s’articulera autour de stratégies de développement durable cohérentes, pilotées par les pays et s’inscrivant dans des cadres de financement nationaux intégrés, réaffirmant que chaque pays est responsable au premier chef de son développement économique et social et que l’on ne saurait surestimer le rôle des politiques nationales et des stratégies de développement, soulignant la nécessité de respecter la marge de manœuvre et l’autorité de chaque pays en ce qui concerne l’application des politiques d’élimination de la pauvreté et de développement durable compte dûment tenu des règles et des engagements internationaux pertinents, consciente que les actions de développement menées à l’échelon national doivent être soutenues par un environnement économique international porteur et notamment par des systèmes commerciaux, monétaires et financiers internationaux cohérents et synergiques et par une gouvernance économique mondiale renforcée, et soulignant également l’importance cruciale que revêtent les mécanismes visant à améliorer et à rendre accessibles les connaissances et les techniques à l’échelle mondiale, le renforcement des capacités, l’adoption de politiques cohérentes, la création de conditions propices __________________ 1 2 3 4 5 6 7 2/7 Conclu au titre de la CCNUCC et paru sous la cote FCCC/CP/2015/10/Add.1, décision 1/CP.21. Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 1771, n° 30822. Résolution 71/256, annexe. Voir A/62/71-E/2007/46, annexe. Voir A/62/483-E/2007/90, annexe. Voir A/C.2/63/3, annexes I et II. Voir A/C.2/68/5. 17-23307

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