A/RES/69/150 Intensification de l’action mondiale visant à éliminer les mutilations génitales féminines développement11, le Programme d’action du Sommet mondial pour le développement social12, et les textes issus de leur examen réalisé 5, 10, 15 et 20 ans après, ainsi que la Déclaration du Millénaire 13 et les engagements concernant les femmes et les filles pris lors du Sommet mondial de 2005 14 et réaffirmés dans sa résolution 65/1 du 22 septembre 2010, intitulée « Tenir les promesses : unis pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement », Rappelant le Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, relatif aux droits de la femme en Afrique, adopté à Maputo le 11 juillet 2003, qui contient, entre autres, des initiatives et des engagements tendant à mettre fin aux mutilations génitales féminines et marque un progrès sensible vers l’abandon et l’abolition de cette pratique, Rappelant également la décision adoptée par l’Union africaine à Malabo le 1 er juillet 2011, pour encourager l’adoption par l’Assemblée générale, à sa soixantesixième session, d’une résolution interdisant les mutilations génitales féminines, Rappelant en outre que la Commission de la condition de la femme a préconisé à sa cinquante-sixième session que le Conseil économique et social recommande à l’Assemblée générale d’adopter une décision en vue d’examiner la question de l’élimination des mutilations génitales féminines à sa soixante-septième session, au titre du point intitulé « Promotion de la femme » 15, Consciente que les mutilations génitales féminines constituent une forme de violence irréversible et irréparable qui porte atteinte aux droits fondamentaux des femmes et des filles et touche de 100 millions à 140 millions d’entre elles partout dans le monde, et que l’on estime que ce sont chaque année 3 millions de filles de plus dans le monde qui sont exposées au risque de subir cette pratique, Réaffirmant que les mutilations génitales féminines sont une pratique néfaste, qui constitue une grave menace pour la santé des femmes et des filles, notamment sur les plans psychologique, sexuel et procréatif, accroissent leur vulnérabilité face au VIH et peuvent avoir des conséquences obstétricales et prénatales néfastes, voire mortelles, pour la mère et le nouveau-né, et que l’abandon de cette pratique nocive ne peut résulter que d’un mouvement général associant toutes les parties prenantes, publiques et privées, de la société, y compris les filles, les garçons, les femmes et les hommes, Préoccupée par l’augmentation avérée du nombre de cas où du personnel médical procède à des mutilations génitales féminines dans toutes les régions où cette pratique a cours, Considérant que les attitudes et les comportements discriminatoires et stéréotypés négatifs ont une incidence directe sur la condition des femmes et des filles et la manière dont elles sont traitées, et que ces stéréotypes négatifs empêchent _______________ 11 Rapport de la Conférence internationale sur la population et le développement, Le Caire, 5-13 septembre 1994 (publication des Nations Unies, numéro de vente : F.95.XIII.18), chap. I, résolution 1, annexe. 12 Rapport du Sommet mondial pour le développement social, Copenhague, 6-12 mars 1995 (publication des Nations Unies, numéro de vente : F.96.IV.8), chap. I, résolution 1, annexe II. 13 Résolution 55/2. 14 Voir résolution 60/1. 15 Voir Documents officiels du Conseil économique et social, 2012, Supplément no 7 et rectificatif (E/2012/27 et Corr.1), chap. I, sect. A. 2/7

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