A/HRC/RES/42/28
Nations Unies
Assemblée générale
Distr. générale
1er octobre 2019
Français
Original : anglais
Conseil des droits de l’homme
Quarante-deuxième session
9-27 septembre 2019
Point 5 de l’ordre du jour
Résolution adoptée par le Conseil des droits de l’homme
le 27 septembre 2019
42/28.
Coopération avec l’Organisation des Nations Unies, ses représentants
et ses mécanismes dans le domaine des droits de l’homme
Le Conseil des droits de l’homme,
Guidé par les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies,
Rappelant la résolution 60/251 de l’Assemblée générale, en date du 15 mars 2006, et
ses propres résolutions 5/1, sur la mise en place de ses institutions, et 5/2, sur le Code de
conduite pour les titulaires de mandat au titre de ses procédures spéciales, en date du
18 juin 2007,
Rappelant également toutes les résolutions et décisions sur le sujet précédemment
adoptées par l’Assemblée générale et par lui-même,
Réaffirmant que la promotion et la protection des droits de l’homme devraient être
fondées sur le principe de la coopération et du dialogue authentique et viser à renforcer les
moyens dont disposent les États Membres pour s’acquitter de leurs obligations en matière
de droits de l’homme dans l’intérêt de tous,
Prenant note avec satisfaction de tous les rapports du Secrétaire général sur la
coopération avec l’Organisation des Nations Unies, ses représentants et ses mécanismes
dans le domaine des droits de l’homme et notant avec inquiétude, en particulier, les
tendances présentées dans le rapport le plus récent, y compris le fait que les actes
d’intimidation et les représailles peuvent être non des cas isolés, mais une pratique
courante, le fait que de plus en plus de victimes et d’acteurs de la société civile
s’autocensurent, décidant de ne pas collaborer avec le système des Nations Unies, sur le
terrain ou au Siège, parce qu’ils craignent pour leur sécurité ou parce qu’ils se trouvent
dans des situations où les activités relatives aux droits de l’homme sont érigées en
infraction ou publiquement dénigrées, le fait que des États tirent prétexte d’arguments
relatifs à la sécurité nationale et de leurs stratégies de lutte contre le terrorisme pour bloquer
l’accès à l’Organisation des Nations Unies, et le fait que les personnes qui sont en situation
de vulnérabilité ou appartiennent à des groupes marginalisés continuent de se heurter à des
obstacles et de faire l’objet de menaces et d’actes de violence particuliers quand elles
collaborent avec l’Organisation des Nations Unies,
GE.19-16847 (F)
031019
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