A/RES/64/79 l’unité africaine, tenu à Abuja les 24 et 25 avril 2000 4 , ainsi que la décision AHG/Dec.155 (XXXVI) relative à la mise en œuvre de la déclaration et du plan d’action précités, adoptée par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Organisation de l’unité africaine à sa trente-sixième session ordinaire, tenue à Lomé du 10 au 12 juillet 2000 5, Prenant note également de la Déclaration de Maputo sur le paludisme, le VIH/sida, la tuberculose et autres maladies infectieuses connexes que l’Assemblée de l’Union africaine a adoptée à sa deuxième session ordinaire, tenue à Maputo du 10 au 12 juillet 2003 6 , et de l’appel d’Abuja en faveur de l’accélération des interventions pour l’accès universel aux services de lutte contre le VIH et le sida, la tuberculose et le paludisme en Afrique, lancé par les chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine lors du sommet extraordinaire de l’Union sur le VIH et le sida, la tuberculose et le paludisme, tenu à Abuja du 2 au 4 mai 2006, Considérant qu’il est nécessaire et important de combiner les activités menées pour parvenir aux objectifs fixés par le Sommet d’Abuja en 2000, afin que l’objectif du recul du paludisme et les cibles fixées dans les objectifs du Millénaire pour le développement puissent être atteints en 2010 et 2015, respectivement, et se félicitant à ce propos que les États Membres se soient engagés à agir pour répondre aux besoins particuliers de l’Afrique, Considérant également que la morbidité et la mortalité dues au paludisme partout dans le monde pourraient être réduites considérablement moyennant un engagement politique assorti de ressources correspondantes, si le public était bien informé et sensibilisé à la question du paludisme et s’il existait des services de santé appropriés, particulièrement dans les pays où cette maladie est endémique, Notant les progrès réalisés dans certaines parties de l’Afrique pour ce qui est de faire reculer l’épidémie de paludisme par un engagement politique et la mise en œuvre de programmes durables de lutte antipaludique à l’échelle nationale et reconnaissant qu’il est difficile de tirer le meilleur parti des ressources disponibles et d’établir un diagnostic rapide et exact, Se déclarant préoccupée par la morbidité, la mortalité et la souffrance que le paludisme continue de causer et rappelant qu’il faut redoubler d’efforts si l’on veut que les objectifs fixés pour 2010 en matière de paludisme et les objectifs du Millénaire pour le développement concernant le paludisme en 2015 puissent être atteints aux dates prévues, Soulignant qu’il importe de renforcer les systèmes de santé pour appuyer efficacement la lutte antipaludique et éradiquer la maladie, Saluant l’action menée depuis des années pour lutter contre le paludisme par l’Organisation mondiale de la Santé, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance, le Partenariat Faire reculer le paludisme, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, la Banque mondiale et d’autres partenaires, Prenant note avec satisfaction du Plan stratégique mondial de lutte antipaludique pour la période 2005-2015 et du Plan d’action mondial contre le paludisme élaborés par le Partenariat Faire reculer le paludisme, _______________ 4 Voir A/55/240/Add.1, annexe. Voir A/55/286, annexe II. 6 A/58/626, annexe I, Assembly/AU/Decl.6 (II). 5 2

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