Consolider les acquis et intensifier l’action menée pour lutter contre le paludisme et l’éliminer
dans les pays en développement, particulièrement en Afrique, d’ici à 2015
A/RES/68/308
Ayant à l’esprit les résolutions du Conseil économique et social sur la lutte
contre le paludisme et les maladies diarrhéiques, en particulier la résolution 1998/36
du 30 juillet 1998,
Prenant note de toutes les déclarations et décisions relatives aux questions de
santé, en particulier au paludisme, adoptées par l’Organisation de l’unité africaine et
l’Union africaine, dont la Déclaration d’Abuja sur le VIH/sida, la tuberculose et
autres maladies infectieuses connexes, dans laquelle l’engagement a été pris de
consacrer au moins 15 pour cent des budgets nationaux à la santé, l’appel d’Abuja
en faveur de l’accélération des interventions pour l’accès universel aux services de
lutte contre le VIH et le sida, la tuberculose et le paludisme en Afrique, lancé par les
chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine lors du sommet extraordinaire
de l’Union sur le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme, tenu à Abuja du 2 au
4 mai 2006, la décision prise par la Conférence de l’Union africaine à sa quinzième
session ordinaire, tenue à Kampala du 25 au 27 juillet 2010, de proroger l’appel
d’Abuja jusqu’à 2015 de façon à l’aligner sur l’échéance des objectifs du Millénaire
pour le développement, et la déclaration du sommet extraordinaire de l’Union
africaine sur le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme, tenu à Abuja du 12 au
16 juillet 2013,
Saluant le rôle de premier plan que joue l’Alliance des dirigeants africains
contre le paludisme et la volonté constante de ceux-ci de favoriser la réalisation des
objectifs fixés pour 2015, et les encourageant à continuer de contribuer au plus haut
niveau politique à la lutte contre le paludisme en Afrique,
Se félicitant de la création de l’Alliance des dirigeants de la région Asie et
Pacifique contre le paludisme ; saluant le rôle de premier plan que joue l’Alliance et
la volonté de ses membres de réaliser les objectifs fixés pour 2015, et les
encourageant à continuer de contribuer au plus haut niveau politique à la lutte
contre le paludisme en Asie et dans le Pacifique,
Prenant note du cadre d’intervention d’urgence lancé en avril 2013 par
l’Organisation mondiale de la Santé en vue de combattre la résistance à
l’artémisinine dans le bassin du Mékong, en Asie du Sud-Est,
Se félicitant que le Secrétaire général ait fait du paludisme une des priorités de
son deuxième mandat et qu’il se soit engagé à établir de nouveaux partenariats et à
améliorer ceux en place ainsi qu’à élargir la portée des mesures à fort impact visant
à réduire considérablement le nombre de décès dus au paludisme,
Considérant qu’il est nécessaire et important d’unir les efforts faits pour
atteindre les objectifs fixés lors du Sommet extraordinaire des chefs d’État et de
gouvernement de l’Organisation de l’unité africaine, tenu à Abuja les 24 et 25 avril
2000, afin d’atteindre celui de l’initiative « Faire reculer le paludisme »5 et ceux du
Millénaire pour le développement au plus tard en 2010 et 2015, respectivement, et
se félicitant à ce propos que les États Membres se soient engagés à répondre aux
besoins particuliers de l’Afrique,
Considérant également que la morbidité et la mortalité dues au paludisme à
travers le monde pourraient être réduites considérablement moyennant un
engagement politique assorti des ressources correspondantes, si le public était bien
informé et sensibilisé à la question du paludisme et s’il existait des services de santé
appropriés, particulièrement dans les pays impaludés,
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2/10
A/55/240/Add.1, annexe.