Consolider les acquis et intensifier l’action menée pour lutter contre le paludisme et
l’éliminer dans les pays en développement, particulièrement en Afrique, d’ici à 2015
A/RES/67/299
Prenant note de toutes les déclarations et les décisions relatives aux questions
de santé, en particulier au paludisme, adoptées par l’Organisation de l’unité
africaine et l’Union africaine, dont la Déclaration d’Abuja sur le VIH/sida, la
tuberculose et autres maladies infectieuses connexes, dans laquelle l’engagement a
été pris de consacrer au moins 15 pour cent des budgets nationaux à la santé, l’appel
d’Abuja en faveur de l’accélération des interventions pour l’accès universel aux
services de lutte contre le VIH et le sida, la tuberculose et le paludisme en Afrique,
lancé par les chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine lors du sommet
extraordinaire de l’Union sur le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme, tenu à
Abuja du 2 au 4 mai 2006, la décision prise par la Conférence de l’Union africaine à
sa quinzième session ordinaire, tenue à Kampala du 25 au 27 juillet 2010, de
proroger l’appel d’Abuja jusqu’à 2015 de façon à l’aligner sur l’échéance des
objectifs du Millénaire pour le développement, et la déclaration du sommet
extraordinaire de l’Union africaine sur le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme,
tenu à Abuja du 12 au 16 juillet 2013,
Saluant le rôle de premier plan que joue l’Alliance des dirigeants africains
contre le paludisme et la volonté constante de ceux-ci de favoriser la réalisation des
objectifs fixés pour 2015, et les encourageant à continuer de contribuer au plus haut
niveau politique à la lutte contre le paludisme en Afrique,
Se félicitant que le Secrétaire général ait fait du paludisme une des priorités de
son deuxième mandat et qu’il se soit engagé à établir de nouveaux partenariats et à
améliorer ceux en place ainsi qu’à élargir la portée des mesures à fort impact visant
à réduire considérablement le nombre de décès dus au paludisme,
Considérant qu’il est nécessaire et important d’unir les efforts faits pour
parvenir aux objectifs fixés lors du Sommet extraordinaire des chefs d’État et de
gouvernement de l’Organisation de l’unité africaine, tenu à Abuja les 24 et 25 avril
2000, afin d’atteindre celui de l’initiative « Faire reculer le paludisme » 5 et ceux du
Millénaire pour le développement au plus tard en 2010 et 2015, respectivement, et
se félicitant à ce propos que les États Membres se soient engagés à répondre aux
besoins particuliers de l’Afrique,
Considérant également que la morbidité et la mortalité dues au paludisme à
travers le monde pourraient être réduites considérablement moyennant un
engagement politique assorti des ressources correspondantes, si le public était bien
informé et sensibilisé à la question du paludisme et s’il existait des services de santé
appropriés, particulièrement dans les pays impaludés,
Considérant en outre que les mesures visant à faire reculer le paludisme ont
globalement des effets positifs sur les taux de mortalité infantile, postinfantile et
maternelle et pourraient aider les pays d’Afrique à atteindre d’ici à 2015 les
objectifs 4 et 5 du Millénaire pour le développement relatifs, respectivement, à la
réduction de la mortalité infantile et postinfantile et à l’amélioration de la santé
maternelle,
Notant le recul de l’épidémie de paludisme qui a été obtenu dans certains pays
d’Afrique grâce à l’engagement politique et à la mise en œuvre de programmes
nationaux durables de lutte antipaludique ainsi que les progrès qui sont en train
d’être faits dans la réalisation des objectifs de lutte contre le paludisme fixés pour
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A/55/240/Add.1, annexe.