Favoriser le comportement responsable des États dans le cyberespace dans le contexte de la sécurité internationale A/RES/73/266 Se déclarant préoccupée par le fait que ces technologies et moyens risquent d’être utilisés à des fins incompatibles avec le maintien de la stabilité et de la sécurité internationales et de porter atteinte à l’intégrité de l’infrastructure des États, nuisant ainsi à leur sécurité dans les domaines tant civil que militaire, Soulignant qu’il faut renforcer la coordination et la coopération entre les États dans la lutte contre l’utilisation des technologies de l’information à des fins criminelles, Soulignant l’importance que revêt le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans l’utilisation des technologies de l’information et des communications, Saluant les travaux du Groupe d’experts gouvernementaux chargé d’examiner les progrès de l’informatique et des télécommunications dans le contexte de la sécurité internationale, ainsi que les rapports de 2010 1, 2013 2 et 2015 3 auxquels ils ont abouti, qui lui ont été transmis par le Secrétaire général, Soulignant l’importance des constatations et recommandations figurant dans les rapports du Groupe d’experts gouvernementaux, Réaffirmant la conclusion à laquelle parvient le Groupe d’experts gouvernementaux dans ses rapports de 2013 et 2015, à savoir que le droit international, et en particulier la Charte des Nations Unies, est applicable et essentiel au maintien de la paix et de la stabilité ainsi qu’à la promotion d’un environnement ouvert, sûr, stable, accessible et pacifique en matière de technologies de l ’information et des communications, que la mise en place, sur une base facultative et non contraignante, de normes, règles et principes de comportement responsable des États en matière d’utilisation de ces technologies peut réduire les risques pesant sur la paix, la sécurité et la stabilité internationales et que, compte tenu de la spécificité de ces technologies, de nouvelles normes pourraient être progressivement élaborées, Réaffirmant également la conclusion du Groupe d’experts gouvernementaux selon laquelle les mesures de confiance volontaires peuvent aider à promouvoir la confiance entre les États et à réduire le risque de conflit en augmentant la prévisibilité et en limitant les malentendus, et ainsi contribuer largement à répondre aux préoccupations des États concernant l’utilisation qu’ils font des technologies de l’information et des communications et marquer une avancée import ante dans la promotion de la sécurité internationale, Réaffirmant en outre la conclusion du Groupe d’experts gouvernementaux selon laquelle il est également essentiel pour la sécurité internationale d ’aider à renforcer les capacités dans le domaine de la sécurité informatique, en renforçant les capacités des États en matière de coopération et d’action collective et en encourageant l’utilisation des technologies de l’information et des communications à des fins pacifiques, Soulignant que, bien qu’il incombe au premier chef aux États de garantir un environnement sûr et pacifique en matière de technologies de l ’information et des communications, la coopération internationale gagnerait en efficacité si l ’on mettait au point des mécanismes permettant la participation, selon qu’il convient, du secteur privé, des milieux universitaires et de la société civile, 1. Demande aux États Membres : a) De s’inspirer, pour ce qui touche à l’utilisation des technologies de l’information et des communications, des rapports de 2010 1, 2013 2 et 2015 3 du __________________ 1 2 3 2/3 A/65/201. A/68/98. A/70/174. 18-22650

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