A/RES/62/164
adéquate dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale, adoptées par le
Conseil de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture en
novembre 2004 8,
Ayant à l’esprit le paragraphe 6 de sa résolution 60/251 du 15 mars 2006,
Réaffirmant que tous les droits de l’homme sont universels, indissociables,
interdépendants et intimement liés, et qu’ils doivent être traités globalement, de
manière juste et égale, sur un pied d’égalité et avec la même priorité,
Réaffirmant également que l’instauration, aux niveaux national et
international, d’un environnement politique, social et économique pacifique, stable
et favorable est indispensable pour que les États puissent accorder la priorité qui
convient à la sécurité alimentaire et à l’élimination de la pauvreté,
Réitérant, comme il est dit dans la Déclaration de Rome sur la sécurité
alimentaire mondiale et dans la Déclaration du Sommet mondial de l’alimentation :
cinq ans après, que la nourriture ne doit pas servir de moyen de pression politique
ou économique, et réaffirmant à ce propos l’importance de la coopération et de la
solidarité internationales, ainsi que la nécessité de se garder de prendre des mesures
unilatérales qui seraient contraires au droit international et à la Charte des Nations
Unies et compromettraient la sécurité alimentaire,
Convaincue que chaque État doit adopter une stratégie correspondant à ses
ressources et à ses capacités pour atteindre les objectifs qu’il se fixe dans le cadre
de l’application des recommandations formulées dans la Déclaration de Rome sur la
sécurité alimentaire mondiale et le Plan d’action du Sommet mondial de
l’alimentation et qu’il doit aussi parallèlement coopérer sur les plans régional et
international à la mise en place de solutions collectives aux problèmes planétaires
de la sécurité alimentaire dans un monde où les institutions, les sociétés et les
économies sont de plus en plus interdépendantes et où il est essentiel de coordonner
les efforts et de partager les responsabilités,
Sachant que la faim et l’insécurité alimentaire sont des problèmes aux
dimensions planétaires, que la faim n’a pratiquement pas reculé et que, compte tenu
de l’accroissement prévu de la population mondiale et de la pression qui s’exerce
sur les ressources naturelles, elle risque de s’aggraver de façon dramatique dans
certaines régions si des mesures énergiques et concertées ne sont pas prises
d’urgence 9,
Constatant que la dégradation de l’environnement, la désertification et les
changements climatiques aggravent la misère et le désespoir, avec toutes les
conséquences négatives qui s’ensuivent pour la réalisation du droit à l’alimentation,
en particulier dans les pays en développement,
Se déclarant profondément préoccupée par le nombre et l’ampleur des
catastrophes naturelles, des maladies et des invasions de ravageurs, et par leur
incidence croissante depuis quelques années, dont il résulte de très nombreuses
pertes en vies humaines et en moyens d’existence et une menace pour la production
agricole et la sécurité alimentaire, en particulier dans les pays en développement,
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8
Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, Rapport du Conseil de
l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, cent vingt-septième session, Rome,
22-27 novembre 2004 (CL 127/REP), appendice D ; voir également E/CN.4/2005/131, annexe.
9
Voir Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, L’état de l’insécurité
alimentaire dans le monde 2006, Rome, 2006.
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