A/RES/59/27 organismes qui le coparrainent et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, ainsi que de la tenue de la quinzième Conférence internationale sur le sida, à Bangkok du 11 au 16 juillet 2004, sur le thème de l’accès aux soins pour toutes les personnes vivant avec le VIH/sida, Notant également avec préoccupation la récente épidémie de grippe aviaire et ses effets sur la santé des populations et sur l’économie, et accueillant avec satisfaction la Déclaration ministérielle commune sur l’épidémie aviaire, Se félicitant du succès connu actuellement par les pays touchés par le syndrome respiratoire aigu sévère, qui illustre l’importance de la volonté politique et de l’esprit de décision manifestés dans lesdits pays, ainsi que du rôle joué par l’Organisation mondiale de la santé dans l’action menée pour enrayer l’épidémie, tout en sachant bien que la lutte contre les maladies nouvelles et résurgentes telles que le syndrome respiratoire aigu sévère et la grippe aviaire est loin d’être terminée, Prenant note des nouvelles initiatives prises au niveau mondial face aux menaces contre la santé publique, notamment la création du Réseau mondial d’alerte et d’action en cas d’épidémie, qui rassemble plus de cent vingt partenaires en vue de fournir rapidement un appui technique de haute qualité, Convaincue que le renforcement des systèmes de santé publique revêt une importance critique pour le développement de tous les États Membres et que les mesures tendant à intensifier le renforcement des capacités dans le secteur de la santé publique, y compris en ce qui concerne les systèmes de prévention et d’immunisation contre les maladies contagieuses, favorisent le développement économique et social, Soulignant que c’est aux États Membres qu’incombe au premier chef la responsabilité d’intensifier le renforcement de leurs capacités dans le secteur de la santé publique en ce qui concerne la détection de l’apparition d’épidémies de grandes maladies contagieuses et d’y réagir rapidement, en créant ou en perfectionnant des systèmes de santé publique efficaces, tout en sachant que l’ampleur de l’intervention nécessaire peut être au-delà des moyens de bien des pays en développement, Convaincue que pour juguler les épidémies, surtout lorsqu’il s’agit d’une maladie nouvelle dont l’origine est encore inconnue, il faut une coopération aux niveaux international et régional, et prenant notamment note, à cet égard, de la tenue de la cinquante-cinquième session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la santé pour le Pacifique occidental, tenue à Shanghai (Chine) du 13 au 17 septembre 2004, Consciente de la nécessité d’intensifier la coopération aux niveaux international et régional visant à faire face aux menaces, nouvelles ou non, qui pèsent sur la santé publique, particulièrement en ce qui concerne la promotion de mesures efficaces telles que le recours à des vaccins sûrs, peu onéreux et faciles à se procurer, ainsi que pour aider les pays en développement à obtenir des vaccins contre les maladies contagieuses évitables et à appuyer la mise au point de nouveaux vaccins, Consciente également de la compétence de l’Organisation mondiale de la santé et du rôle qu’elle remplit, notamment dans la coordination avec les États Membres des activités menées dans les domaines de l’échange d’informations, de la formation, de l’appui technique, de l’exploitation des ressources, de l’amélioration de l’état de préparation dans le secteur de la santé publique et des mécanismes d’intervention dans le monde entier, ainsi que dans la stimulation et la progression 2

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