A/HRC/RES/39/2
Nations Unies
Assemblée générale
Distr. générale
3 octobre 2018
Français
Original : anglais
Conseil des droits de l’homme
Trente-neuvième session
10-28 septembre 2018
Point 2 de l’ordre du jour
Résolution adoptée par le Conseil des droits de l’homme
le 27 septembre 2018
39/2.
Situation des droits de l’homme des musulmans rohingya
et d’autres minorités du Myanmar
Le Conseil des droits de l’homme,
Guidé par les buts et principes de la Charte des Nations Unies,
Réaffirmant la Déclaration universelle des droits de l’homme, et rappelant le Pacte
international relatif aux droits civils et politiques, le Pacte international relatif aux droits
économiques, sociaux et culturels, la Convention relative aux droits de l’enfant et la
Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes,
la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale
et les autres instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme pertinents,
Rappelant les résolutions pertinentes de l’Assemblée générale et du Conseil des
droits de l’homme, dont les plus récentes sont les résolutions 72/248 de l’Assemblée, en
date du 24 décembre 2017, et les résolutions 29/21, 34/22, S-27/1 et 37/32 du Conseil, en
date respectivement du 3 juillet 2015, du 24 mars 2017, du 5 décembre 2017 et du 23 mars
2018, et la décision 36/115 du Conseil, en date du 29 septembre 2017,
Accueillant avec intérêt les travaux de la mission internationale indépendante
d’établissement des faits sur le Myanmar, ainsi que ses comptes rendus oraux au Conseil
des droits de l’homme, tout en regrettant vivement que le Gouvernement du Myanmar n’ait
pas coopéré avec la mission d’établissement des faits, et priant instamment le
Gouvernement d’accorder à celle-ci un accès total, sans restriction ni surveillance, à toutes
les zones et à tous les interlocuteurs,
Accueillant également avec intérêt les travaux et rapports de la Rapporteuse spéciale
sur la situation des droits de l’homme au Myanmar, regrettant vivement la décision du
Gouvernement du Myanmar de mettre un terme à sa coopération avec la Rapporteuse
spéciale et de lui refuser l’accès aux Myanmar depuis janvier 2018, et demandant au
Gouvernement de reprendre sa coopération avec la Rapporteuse spéciale sans délai,
Se félicitant en outre de la nomination par le Secrétaire général d’une envoyée
spéciale, de la coopération du Gouvernement du Myanmar avec l’Envoyée spéciale et de
l’accord sur l’ouverture d’un bureau à Nay Pyi Taw, et saluant le travail accompli par
l’Envoyée spéciale depuis sa nomination, notamment la visite qu’elle a effectuée
récemment dans la région et les consultations qu’elle a tenues avec divers interlocuteurs,
GE.18-16374 (F)
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