Situation des droits de l’homme dans la République autonome de Crimée et la ville de Sébastopol (Ukraine) A/RES/73/263 tous les États, organisations internationales et institutions spécialisées de ne reconnaître aucune modification du statut de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol et de s’abstenir de tout acte ou contact susceptible d’être interprété comme valant reconnaissance d’une telle modification de statut, Rappelant en outre ses résolutions 71/205 du 19 décembre 2016 et 72/190 du 19 décembre 2017 sur la situation des droits de l’homme dans la République autonome de Crimée et la ville de Sébastopol (Ukraine), et les décisions pertinentes des organisations internationales, des institutions spécialisées et des organismes des Nations Unies, Préoccupée par le fait que les dispositions de ces résolutions et les décisions pertinentes des organisations internationales, des institutions spécialisées et des organismes des Nations Unies n’ont pas été mises en œuvre par la Fédération de Russie, Condamnant la poursuite de l’occupation temporaire par la Fédération de Russie d’une partie du territoire de l’Ukraine – la République autonome de Crimée et la ville de Sébastopol (ci-après dénommées « Crimée ») – et réaffirmant qu’elle ne reconnaît pas la légitimité de cette annexion, Affirmant que la prise de la Crimée par la force est illégale et constitue une violation du droit international, et affirmant également que les territoires en question doivent être restitués, Appuyant l’engagement pris par l’Ukraine de se conformer au droit international dans ses mesures visant à mettre fin à l’occupation russe de la Crimée, et saluant la volonté de l’Ukraine de protéger les droits de l’homme et les libertés fondamentales de tous ses citoyens, Réaffirmant que les États sont tenus de veiller à ce que les personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques puissent exercer pleinement et effectivement tous les droits de l’homme et toutes les libertés fondamentales, sans discrimination d’aucune sorte et en toute égalité devant la loi, Accueillant avec satisfaction les rapports du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme sur la situation des droits de l’homme en Ukraine, de la Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, de la mission d’évaluation de la situation des droits de l’homme du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme et du Haut-Commissaire pour les minorités nationales de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, dans le cadre desquels ils ont déclaré que les violations des droits de l ’homme et les atteintes à ces droits se poursuivaient en Crimée et ont dénoncé la détérioration très nette de la situation des droits de l’homme en général, Accueillant également avec satisfaction les rapports sur la situation des droits de l’homme dans la République autonome de Crimée et la ville de Sébastopol (Ukraine) temporairement occupées, que le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a présentés en application des résolutions 71/205 4 et 72/190 5, Constatant de nouveau avec une vive inquiétude que la mission de surveillance des droits de l’homme en Ukraine continue de se voir refuser l’accès à la Crimée en dépit de son mandat actuel, qui couvre l’ensemble du territoire de l’Ukraine à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, __________________ 4 5 2/7 Voir A/72/498. Voir A/73/404. 18-22646

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