A/RES/71/326
Nations Unies
Distr. générale
28 septembre 2017
Assemblée générale
Soixante et onzième session
Point 13 de l’ordre du jour
Résolution adoptée par l’Assemblée générale le 11 septembre 2017
[sans renvoi à une grande commission (A/71/L.88 et Add.1)]
71/326. Lutte contre le trafic d’espèces sauvages
L’Assemblée générale,
Réaffirmant la valeur intrinsèque de la diversité biologique et ses diverses
contributions au développement durable et au bien -être des populations, et
consciente que la faune et la flore sauvages constituent de par le nombre de leurs
espèces, leur beauté et leur variété un élément irremplaçable des systèmes na turels
de la planète, qui doit être protégé dans l’intérêt de la génération actuelle et des
générations à venir,
Restant préoccupée, de ce fait, par l’ampleur croissante du braconnage et du
commerce illicite d’espèces sauvages et de produits qui en sont issus et par ses
conséquences économiques, sociales et environnementales néfastes,
Se déclarant gravement préoccupée par les niveaux extrêmement
préjudiciables qu’atteint le braconnage de rhinocéros et le nombre alarmant de
massacres d’éléphants en Afrique, ainsi que par le commerce illicite d’autres
espèces sauvages protégées – notamment, mais non exclusivement, les reptiles, les
tortues de mer et d’eau douce, les requins, les poissons d’ornement, le pangolin, les
grands singes, les perroquets, les oiseaux de proie, le calao à casque rond et les
grands fauves –, qui menace celles-ci d’extinction à l’échelle locale, voire, dans
certains cas, à l’échelle mondiale,
Soulignant la nécessité de prendre des mesures pour prévenir la récolte illicite
du bois, qui risque d’entraîner la disparition d’essences rares, en particulier le
palissandre, le bois d’agar et le santal,
Sachant que le trafic d’espèces sauvages contribue à la dégradation des
écosystèmes et des moyens de subsistance ruraux, notamment ceux basés su r
l’écotourisme, nuit à la bonne gouvernance et à l’état de droit et, dans certains cas,
menace la stabilité nationale, et que, pour y faire face, il convient de renforcer la
coopération et de mieux coordonner l’action menée aux niveaux régional et
transnational,
Soulignant que la protection des espèces sauvages doit s’inscrire dans une
stratégie globale pour assurer l’élimination de la pauvreté, la sécurité alimentaire et
le développement durable, y compris la préservation et l’utilisation durable de la
diversité biologique, la croissance économique, le bien-être social et des moyens de
subsistance viables,
17-15823 (F)
*1715823*
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