A/HRC/RES/23/7 Considérant que les périodes de transition politique offrent une occasion unique de promouvoir la participation et la représentation des femmes sur un pied d’égalité dans les domaines économique, politique et social, mais peuvent aussi poser des problèmes à cet égard, Rappelant ses résolutions 5/1 sur la mise en place des institutions du Conseil et 5/2 sur le Code de conduite pour les titulaires de mandat au titre des procédures spéciales du Conseil, en date du 18 juin 2007, et soulignant que le titulaire de mandat doit s’acquitter de ses fonctions conformément à ces résolutions et à leurs annexes, 1. Se félicite de l’action menée par le Groupe de travail chargé de la question de la discrimination à l’égard des femmes dans la législation et dans la pratique, et prend note avec satisfaction de son rapport1; 2. Salue l’approche constructive du Groupe de travail et appelle celui-ci, dans l’accomplissement de son mandat, à poursuivre cette approche et le dialogue avec les États aux fins de l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes dans la législation et dans la pratique dans tous les domaines, sous l’angle des obligations incombant aux États en vertu du droit international des droits de l’homme, en tenant compte des bonnes pratiques ayant favorisé des changements dans différents contextes et à la lumière des diverses réalités auxquelles les femmes sont confrontées; 3. Affirme que la réalisation des droits de l’homme dans la vie politique et publique nécessite la participation effective et concrète des femmes, sur un pied d’égalité avec les hommes, à tous les aspects de la vie politique et publique; 4. Engage les États à prévoir, s’il y a lieu, des mesures spéciales ou des mesures d’action positive visant à assurer l’égalité des sexes dans la vie politique et publique, dans le cadre d’une démarche globale à l’échelle du système, fondée sur la non-discrimination, l’égalité des chances et l’égalité de traitement; 5. Engage également les États à prendre des mesures concrètes visant à éliminer toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et des filles et destinées à assurer l’égalité des sexes à tous les niveaux du processus décisionnel dans la vie politique et publique, en particulier pendant les périodes de transition politique, et à associer les femmes aux questions touchant à l’édification de l’État, à la paix et à la sécurité; 6. Engage en outre les États à promouvoir des réformes et à mettre en œuvre des cadres juridiques et des politiques visant à assurer l’égalité et l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et des filles, y compris des lois relatives à la nationalité; 7. Exhorte les États à soutenir la création de conditions propices à la reconnaissance publique et à l’acceptation de toutes les femmes à des postes de direction et de prise de décisions, notamment en organisant des campagnes publiques et des programmes éducatifs qui tiennent compte du multiculturalisme et en élaborant une approche consultative de l’édification de la démocratie et de l’établissement de relations responsables entre l’État et la société; 8. Engage les États à promouvoir les droits des femmes et des filles et à soutenir leur autonomisation en adoptant, s’il y a lieu, un ensemble cohérent de politiques sociales et économiques tenant compte des différences entre les sexes, axées sur la famille, le lieu de travail et le marché, et en luttant contre la pauvreté et l’exclusion sociale en vue d’éliminer les obstacles structurels et les inégalités auxquels les femmes et les filles se heurtent et d’assurer par là même leur participation durable et à long terme à la vie politique et publique; 1 GE.13-14959 A/HRC/23/50. 3

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