A/HRC/RES/23/7 Gardant à l’esprit que les traités internationaux relatifs aux droits de l’homme, notamment la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, interdisent la discrimination fondée sur le sexe et contiennent des garanties visant à permettre aux femmes et aux hommes, ainsi qu’aux filles et aux garçons, de jouir de leurs droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels sur un pied d’égalité, Constatant que la pleine participation des femmes, sur un pied d’égalité avec les hommes, dans tous les domaines de la vie, est indispensable au développement global et intégral, dans les domaines économique, politique et social, de tout pays, Conscient que l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes et des filles exige de tenir compte du contexte socioéconomique spécifique dans lequel celles-ci se trouvent, et considérant que les lois, politiques, coutumes et traditions qui limitent la possibilité pour les femmes et les filles de participer pleinement, sur un pied d’égalité, au processus de développement et à la vie publique et politique sont discriminatoires, et que la non-participation des femmes à la prise de décisions contribue à la féminisation de la pauvreté et entrave le développement durable et la croissance économique, Sachant aussi que les femmes et les filles représentent plus de la moitié de la population mondiale, que l’égalité des droits et des chances est un facteur essentiel pour parvenir au développement économique, politique et social durable et pour trouver des solutions durables aux défis mondiaux, et que l’égalité des sexes est bénéfique pour les femmes et les hommes, les filles et les garçons, et la société dans son ensemble, Gardant à l’esprit les difficultés auxquelles doivent encore faire face tous les pays du monde pour mettre un terme à l’inégalité entre les hommes et les femmes, Réaffirmant la nécessité d’intensifier les efforts pour éliminer toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et des filles partout dans le monde, Profondément préoccupé par le fait que la stigmatisation, le harcèlement et diverses formes de violence à l’égard des femmes, notamment les agressions ciblées et la violence sexuelle, ont été utilisés pour réduire au silence et discréditer des femmes engagées dans la vie politique et publique, Constatant et regrettant profondément qu’un grand nombre de femmes et de filles doivent faire face à de multiples formes de discrimination et continuent d’être victimes d’importants désavantages par l’effet de lois et pratiques discriminatoires, et que l’égalité de jure et de facto n’a pas été réalisée, Reconnaissant le travail effectué par l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation de la femme, la Commission de la condition de la femme, le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes, les titulaires de mandat au titre des procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme, et d’autres organes, institutions et mécanismes compétents de l’ONU en vue d’éliminer la discrimination dans la législation et dans la pratique dans le monde entier, et prenant acte du travail effectué par le Haut-Commissariat aux droits de l’homme sur la question, Constatant que la prise en compte de la question de l’égalité des sexes est un élément essentiel du rôle des institutions nationales des droits de l’homme tel que défini dans les Principes concernant le statut des institutions nationales pour la promotion et la protection des droits de l’homme (Principes de Paris), adoptés par l’Assemblée générale dans sa résolution 48/134 du 20 décembre 1993, 2 GE.13-14959

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