A/RES/68/4
Déclaration du Dialogue de haut niveau sur les migrations internationales et le développement
5.
Considérons que la coopération internationale est nécessaire pour
répondre, de façon globale et intégrée, aux problèmes que posent les migrations
irrégulières et pour faire en sorte que les migrations se déroulent en toute régularité,
dans la sécurité et en bon ordre, dans le plein respect des droits de l’homme ;
6.
Sommes conscients de la nécessité de renforcer les synergies entre les
migrations internationales et le développement aux niveaux mondial, régional et
national ;
7.
Saluons les efforts que déploie la communauté internationale pour
s’attaquer à d’importants aspects de la question des migrations internationales et du
développement, au moyen de différentes initiatives, dans le cadre tant du système
des Nations Unies que d’autres mécanismes, tout particulièrement le Forum mondial
sur la migration et le développement et les mécanismes régionaux, ainsi que pour
tirer parti des compétences de l’Organisation internationale pour les migrations et
des autres organismes membres du Groupe mondial sur la migration ;
8.
Prenons note de l’importance de la contribution des migrations à la
réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, et estimons que la
mobilité humaine est un facteur décisif du développement durable qui devrait être
dûment pris en considération dans l’élaboration du programme de développement
pour l’après-2015 ;
9.
Reconnaissons l’importance du rôle que jouent les migrants en tant que
partenaires du développement dans les pays d’origine, de transit et de destination, et
estimons qu’il est nécessaire d’améliorer l’image que le public a des migrants et des
migrations ;
10. Réaffirmons la nécessité de promouvoir et de défendre efficacement les
libertés et les droits fondamentaux de tous les migrants, en particulier les femmes et
les enfants, quel que soit leur statut migratoire, et de traiter la question des
migrations internationales par la voie de la coopération et du dialogue aux plans
international, régional ou bilatéral et d’une manière globale et équilibrée, en tenant
compte du rôle et des responsabilités des pays d’origine, de transit et de destination
dans la promotion et la défense des droits fondamentaux de tous les migrants et en
évitant des approches qui pourraient rendre ces derniers encore plus vulnérables ;
11. Sommes conscients du fait que les femmes et les filles représentent près
de la moitié des migrants internationaux au niveau mondial et de la nécessité de
prendre en compte la situation et la vulnérabilité particulières des migrantes,
notamment en intégrant la problématique hommes-femmes dans les politiques et en
renforçant au niveau national les moyens juridiques, institutionnels et
programmatiques de combattre la violence sexiste, y compris la traite d’êtres
humains et la discrimination à l’encontre des femmes et des filles ;
12. Soulignons à cet égard la nécessité d’adopter des mesures appropriées
pour protéger les travailleuses migrantes dans tous les secteurs d’activité, y compris
les employées de maison ;
13. Exprimons notre volonté de protéger les droits fondamentaux des enfants
migrants compte tenu de leur vulnérabilité, en particulier ceux qui ne sont pas
accompagnés, ainsi que de répondre à leurs besoins en matière de santé, d’éducation
et de développement psychosocial, en veillant à ce que l’intérêt supérieur de
l’enfant soit une considération primordiale des politiques d’intégration, de
rapatriement et de regroupement familial ;
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