A/HRC/RES/43/39 structure de gouvernance pérenne, stable, unifiée, représentative et efficace dans le cadre de l’Accord politique libyen de Skhirat, Escomptant le processus politique ouvert que prévoit le plan d’action à trois étapes dirigé par les Nations Unies, et rappelant qu’il importe que les jeunes et les femmes participent pleinement à ce processus, y compris au dialogue de la conférence nationale, Appréciant les efforts consentis par la Libye pour combattre le terrorisme et ses effets négatifs sur les droits de l’homme en Libye, mais réaffirmant que les autorités libyennes doivent mener ce combat conformément à la Charte et au droit international, Saluant les efforts déployés par l’Union africaine, en particulier par le Conseil de paix et de sécurité et par la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, afin de parvenir à une solution pacifique et consensuelle à la crise libyenne, Se déclarant vivement préoccupé par les conséquences que la situation économique et humanitaire et les conditions de sécurité qui règnent en Libye imposent au peuple libyen, par les déplacements massifs de population qui se poursuivent, et par les violations du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises dans le pays, en particulier les conséquences qu’elles ont sur les plus vulnérables, notamment les femmes et les enfants, Soulignant qu’il importe de rétablir l’État de droit dans toute la Libye, de restaurer complètement le contrôle de l’État, notamment par une stratégie de sécurité globale reposant sur des institutions de sécurité professionnelles, responsables et unifiées, Se déclarant préoccupé par les violations des droits de l’homme et les atteintes à ces droits commises à l’égard de migrants en situation irrégulière en Libye, notamment dans les centres de détention, et partageant les préoccupations exprimées par le Gouvernement d’entente nationale face aux récits d’atteintes aux droits commises par des entreprises criminelles, Saluant la création d’un mécanisme de transit d’urgence visant à évacuer des migrants de Libye vers le Niger et le Rwanda, avec le soutien de l’Union africaine et du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, dans le cadre d’une action commune pour atténuer les difficultés auxquelles sont confrontés les migrants en Libye, Réaffirmant que les responsables de violations du droit des droits de l’homme et du droit international humanitaire devraient avoir à répondre de leurs actes dans le cadre de procédures judiciaires effectives et d’un accès réel à la justice, Soulignant qu’il est absolument nécessaire de coordonner les efforts déployés aux niveaux national, régional et international pour lutter contre les causes profondes des migrations irrégulières en partageant les responsabilités, afin de prévenir l’exploitation des migrants en situation irrégulière par des passeurs, des trafiquants d’êtres humains et des groupes terroristes, et de faciliter le retour ou le rapatriement volontaire, sûr et dans la dignité desdits migrants vers un pays tiers, conformément au droit national et international, 1. Se félicite de ce que le Gouvernement d’entente nationale ait continué de coopérer avec lui, ses comités et son mécanisme, notamment dans le cadre de l’Examen périodique universel, et souligne qu’il est urgent d’appliquer les recommandations acceptées par la Libye lors du deuxième cycle ; 2. Déplore la série d’événements ayant conduit au déclenchement du récent cycle de conflit armé dans la guerre déclarée à la capitale le 4 avril 2019, laquelle a entraîné l’annulation de la Conférence nationale libyenne tant attendue, qui devait se ternir sous l’égide des Nations Unies à Ghedames le 14 avril 2019 ; 3. Exhorte les États à ne ménager aucun effort, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu du droit international, afin de priver les groupes terroristes de tout soutien politique, matériel ou financier et de toute possibilité de refuge, de les empêcher de mener leurs activités, de se déplacer et de recruter, et de prévenir les violations et exactions qu’ils pourraient commettre sur le territoire des États ; 2 GE.20-08965

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