A/HRC/RES/34/16
titulaires de mandat doivent s’acquitter de leurs fonctions conformément à ces résolutions
et à leurs annexes,
Rappelant aussi la résolution 70/1 de l’Assemblée générale, en date
du 25 septembre 2015, intitulée « Transformer notre monde : le Programme de
développement durable à l’horizon 2030 », dans laquelle l’Assemblée a adopté une série
complète d’objectifs et de cibles de développement durable à caractère universel, ambitieux,
axés sur l’être humain et porteurs de changement, s’est engagée à œuvrer sans relâche pour
que ce programme soit appliqué dans son intégralité d’ici à 2030, a considéré que
l’élimination de la pauvreté sous toutes ses formes et dans toutes ses dimensions, y compris
l’extrême pauvreté, constituait le plus grand défi auquel l’humanité devait faire face et qu’il
s’agissait d’une condition indispensable au développement durable, s’est dite attachée à
réaliser le développement durable dans ses trois dimensions − économique, sociale et
environnementale − d’une manière qui soit équilibrée et intégrée et s’est engagée à tirer parti
de ce qui avait été fait dans le cadre des objectifs du Millénaire pour le développement, dont
elle s’efforcerait d’achever la réalisation, et estimant que la réalisation des objectifs de
développement durable peuvent contribuer à garantir que les enfants pourront faire valoir
leurs droits et en jouir,
Rappelant également que le Programme de développement durable à l’horizon 2030
est guidé par les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, se fonde sur la
Déclaration universelle des droits de l’homme, les instruments internationaux relatifs aux
droits de l’homme, notamment la Convention relative aux droits de l’enfant et ses
Protocoles facultatifs, la Convention sur l’élimination de toutes les formes de
discrimination à l’égard des femmes et la Convention relative aux droits des personnes
handicapées, la Déclaration du Millénaire et le Document final du Sommet mondial
de 2005, et s’inspire d’autres instruments, tels que la Déclaration sur le droit au
développement, et réaffirmant les textes issus de toutes les grandes conférences et réunions
au sommet organisées sous l’égide des Nations Unies, qui forment le socle du
développement durable et ont contribué à façonner ce nouveau programme, notamment la
Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement, le Sommet mondial pour le
développement durable, le Sommet mondial pour le développement social, le Programme
d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement, le
Programme d’action de Beijing et la Conférence des Nations Unies sur le développement
durable, ainsi que la suite donnée à ces conférences, et rappelant que la mise en œuvre, le
suivi et l’examen du Programme 2030 devront être conformes aux obligations des États
selon le droit international,
Se félicitant de l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris adopté au titre de la
Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, constatant que les
changements climatiques aggravent les risques pour les personnes les plus vulnérables, dont
les enfants, et soulignant que l’application effective de l’Accord renforce le Programme 2030,
Sachant que les 17 objectifs de développement durable et les 169 cibles contenus
dans le Programme 2030 visent à réaliser les droits de l’homme pour tous, en ne laissant
personne de côté et en aidant d’abord les plus défavorisés, à travers, entre autres choses, la
réalisation de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles, et que la
réalisation de tous les objectifs et cibles peuvent contribuer à la réalisation des droits
de l’enfant,
Profondément préoccupé par le fait qu’à l’échelle mondiale, 18 000 enfants meurent
encore chaque jour de causes liées à la pauvreté, près de 1 enfant de moins de 5 ans sur 4,
sur un nombre total estimé à 159 millions, souffre d’un retard de croissance, en particulier
dans les pays en développement, et 6,1 % sont en surpoids,
Constatant que, si la mortalité des enfants de moins de 5 ans a diminué à l’échelle
mondiale, les estimations font état de 5,9 millions de décès en 2015, soit une mortalité
mondiale pour ce groupe de 43 pour 1 000 naissances vivantes,
Préoccupé par le fait que 1 million de filles âgées de moins de 15 ans accouchent
chaque année, et que le risque de mortalité maternelle est plus élevé pour les adolescentes
de moins de 15 ans,
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GE.17-05580