Le droit à l’alimentation A/RES/73/171 que de la Déclaration du Sommet mondial de l’alimentation : cinq ans après, adoptée à Rome le 13 juin 2002 6, Réaffirmant l’importance des recommandations énoncées dans les Directives volontaires à l’appui de la concrétisation progressive du droit à une alimentation adéquate dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale, adoptées par le Conseil de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture en novembre 2004 7, ainsi que de la Déclaration de Rome sur la nutrition et du Cadre d ’action, adoptés à Rome le 21 novembre 2014 8, Sachant que le droit à l’alimentation a été reconnu comme le droit de chaque personne, seule ou en communauté avec d’autres, d’avoir physiquement et économiquement accès à tout moment à une nourriture suffisante, adéquate, nutritive et adaptée à sa culture, à ses croyances, à ses traditions, à ses habitudes alimentaires et à ses préférences, entre autres, qui réponde aux critères de production et de consommation durables, de façon à préserver l’accès des générations futures à l’alimentation, Réaffirmant les Cinq Principes de Rome pour une sécurité alimentaire mondiale durable, énoncés dans la Déclaration du Sommet mondial sur la sécurité alimentaire, adoptée à Rome le 16 novembre 2009 9, Rappelant la proclamation, à sa soixante-douzième session, de la période 20192028 Décennie des Nations Unies pour l’agriculture familiale, et les liens étroits entre l’agriculture familiale, la promotion et la préservation des patrimoines historique, culturel et naturel, les coutumes et cultures traditionnelles, le ralentissement de l’appauvrissement de la biodiversité et l’amélioration des conditions de vie des personnes vivant en milieu rural, Réaffirmant que tous les droits de l’homme sont universels, indivisibles, interdépendants et intimement liés, et qu’il faut les considérer globalement et comme d’égale importance et se garder de les hiérarchiser ou d ’en privilégier certains, Réaffirmant également que l’instauration, aux niveaux national et international, d’un environnement politique, social et économique pacifique, stable et favorable est indispensable pour que les États puissent accorder la priorité qui convient à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, ainsi qu’à l’élimination de la pauvreté, Rappelant, comme il est dit dans la Déclaration de Rome sur la sécurité alimentaire mondiale, la Déclaration du Sommet mondial de l ’alimentation et la Déclaration de Rome sur la nutrition, que la nourriture ne doit pas être utilisée comme un instrument de pression politique et économique, et réaffirmant à ce prop os l’importance de la coopération et de la solidarité internationales, ainsi que la nécessité de s’abstenir de prendre des mesures unilatérales qui soient contraires au droit international et à la Charte et qui compromettent la sécurité alimentaire et nutritionnelle, Convaincue que chaque État doit adopter une stratégie compatible avec ses ressources et ses capacités pour atteindre ses objectifs personnels s ’agissant de l’application des recommandations formulées dans la Déclaration de Rome sur la sécurité alimentaire mondiale, le Plan d’action du Sommet mondial de l’alimentation et la Déclaration de Rome sur la nutrition et le Cadre d ’action, et que, parallèlement, les États doivent coopérer aux niveaux régional et international pour apporter des solutions collectives aux problèmes planétaires que sont la sécurité alimentaire et la __________________ 6 7 8 9 2/12 A/57/499, annexe. E/CN.4/2005/131, annexe. Organisation mondiale de la Santé, document EB 136/8, annexes I et II. Voir Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, document WSFS 2009/2. 18-22267

Sélectionner le paragraphe cible3