A/HRC/RES/41/14 Rappelant en outre les conclusions concertées sur l’autonomisation économique des femmes dans un monde du travail en pleine évolution adoptées par la Commission de la condition de la femme à sa soixante et unième session et la résolution 34/14 du 24 mars 2017 du Conseil des droits de l’homme sur le droit au travail, qui soulignent l’importance qu’il y a à prendre des mesures législatives et autres pour faire de l’égalité de droits des femmes et des hommes une réalité et donner aux femmes les mêmes possibilités de parvenir au plein emploi productif et d’obtenir un travail décent et un salaire égal pour un travail de valeur égale, Prenant note des travaux du Groupe de haut niveau sur l’autonomisation économique des femmes créé par le Secrétaire général et de la Déclaration conjointe sur le commerce et l’autonomisation économique des femmes, ainsi que des recommandations qui y sont formulées à l’effet de supprimer les obstacles à l’autonomisation économique des femmes et de donner aux femmes les moyens de participer librement et dans des conditions d’égalité à une économie mondiale forte, durable et inclusive, Rappelant que le principe de l’égalité de rémunération pour un travail de valeur égale a été proclamé pour la première fois dans la Constitution de l’Organisation internationale du Travail puis défini en détail dans la Convention de 1951 sur l’égalité de rémunération (no 100), et qu’il est également inscrit dans le droit international des droits de l’homme, notamment dans le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels et la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, ainsi que dans des instruments régionaux, Conscient que les progrès en matière d’égalité des sexes et d’autonomisation des femmes et des filles ont été ralentis en raison du déséquilibre historique et structurel des rapports de force qui persiste entre les femmes et les hommes, de la pauvreté, des inégalités et des désavantages, notamment en matière d’accès aux ressources et aux débouchés, qui limitent les capacités des femmes et des filles, des disparités croissantes sur le plan de l’égalité des chances ainsi que de lois, politiques et comportements discriminatoires, de normes sociales négatives, de pratiques néfastes et de stéréotypes sexistes, Constatant avec une vive préoccupation que ces progrès ont été particulièrement lents dans le domaine de l’autonomisation économique des femmes, que les emplois traditionnellement occupés par des femmes sont dévalorisés, que les femmes et les filles assument une part disproportionnée du travail familial et domestique non rémunéré, et qu’il se révèle très difficile de lutter contre les inégalités de rémunération, en particulier dans le cas des femmes et des filles qui font l’objet de formes multiples et croisées de discrimination, Notant que les inégalités de rémunération sont parmi les facteurs qui contribuent aux écarts de rémunération entre les femmes et les hommes et que toute mesure prise pour remédier à ces inégalités aide à réduire les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes, Conscient aussi de l’importante contribution apportée par la société civile, notamment les organisations de femmes, les organisations communautaires et les groupes féministes, ainsi que par les entreprises et les organisations de travailleurs et d’employeurs, à la promotion de l’autonomisation économique des femmes et des filles et à la réalisation de leur droit à un travail décent et à l’éducation, en particulier à une rémunération égale pour un travail de valeur égale, Prenant également acte des efforts constants déployés pour promouvoir l’égalité de rémunération pour tous, et se félicitant en particulier des travaux de la Coalition internationale pour l’égalité salariale et du rôle de direction et de coordination joué à cet égard par l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, l’Organisation internationale du Travail et l’Organisation de coopération et de développement économiques, et soulignant qu’il importe de continuer de mobiliser activement toutes les parties prenantes aux fins de la poursuite et du renforcement de la mise en œuvre de leur engagement commun en faveur de l’égalité de rémunération, 2 GE.19-12379

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