A/RES/53/192
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A. Réforme des activités opérationnelles des Nations Unies
5. Souligne que tous les organismes du système des Nations Unies pour le développement doivent
axer les efforts qu’ils mènent sur le terrain sur les secteurs prioritaires, conformément aux priorités définies
par les pays bénéficiaires et aux mandats et énoncés de mission adoptés par leurs organes directeurs, ainsi
qu’aux décisions pertinentes prises par ces derniers, afin d’éviter les chevauchements d’activités et
d’accroître la complémentarité et l’impact de leurs travaux;
6. Souligne également qu’il convient, dans le cadre de la réforme du Secrétariat de l’Organisation
des Nations Unies et de la restructuration et de la revitalisation du processus intergouvernemental, de
respecter et de renforcer les attributions des différentes entités sectorielles et spécialisées et les mandats
respectifs des fonds, programmes et institutions spécialisées, en tenant compte de leur complémentarité;
B. Financement des activités opérationnelles des Nations Unies
7. Note avec regret que, si des progrès importants ont bien été réalisés dans l’administration et le
fonctionnement des fonds et programmes de développement des Nations Unies, il n’y a eu, dans le cadre
du processus de changement global, aucune augmentation des ressources de base destinées aux activités
opérationnelles de développement sur une base prévisible, continue et assurée;
8. Se déclare gravement préoccupée par l’insuffisance persistante des ressources destinées aux
activités opérationnelles de développement des Nations Unies, en particulier par la baisse des contributions
aux ressources de base;
9. Réaffirme que les rares ressources fournies à titre de dons doivent être affectées en priorité aux
programmes et projets réalisés dans les pays à faible revenu, en particulier les moins avancés;
10. Réaffirme avec vigueur qu’il faut renforcer l’impact des activités opérationnelles du système des
Nations Unies, notamment en augmentant substantiellement leur financement sur une base prévisible,
continue et assurée, à la mesure des besoins croissants des pays en développement, et en appliquant
intégralement les résolutions 47/199, 48/162 et 50/120 ainsi que les parties de la résolution 52/12 B qui
ont trait aux activités opérationnelles de développement;
11. Souligne qu’il faut continuer à améliorer de manière générale l’efficacité, l’efficience et l’impact
des programmes d’aide au développement exécutés par les organismes des Nations Unies, et se félicite
des mesures qui ont été prises à cette fin;
12. Prend note avec satisfaction des contributions soutenues que de nombreux donateurs et pays
bénéficiaires apportent aux activités opérationnelles de développement dans un esprit de partenariat;
13. Demande instamment aux pays développés, en particulier à ceux dont les apports globaux ne sont
pas à la mesure de leurs moyens, compte tenu des objectifs fixés pour l’aide publique au développement
– notamment à la deuxième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés – et des niveaux
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