A/HRC/RES/32/17 toute possibilité de progrès puissent jouir à égalité de tous les droits de la personne humaine et de toutes les libertés fondamentales, Soulignant l’importance de la Déclaration et du Programme d’action de Durban, qui reconnaissaient que le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée se manifestent de manière différente à l’égard des femmes et des filles, et peuvent être parmi les facteurs qui entraînent la dégradation de leurs conditions de vie, qui engendrent la pauvreté, la violence et des formes multiples de discrimination, qui limitent leurs droits fondamentaux ou qui les en privent, Ayant à l’esprit que l’Assemblée générale a proclamé 2015-2024 Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine et conscient des engagements pris par les États d’intégrer la problématique hommes-femmes lorsqu’ils élaborent des politiques publiques et en assurent le suivi, en tenant compte des besoins et des réalités propres aux femmes et aux filles d’ascendance africaine, Constatant et regrettant profondément qu’un grand nombre de femmes et de filles, y compris celles qui appartiennent à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques, se heurtent à des formes multiples et convergentes de discrimination et sont touchées de manière disproportionnée par des formes aggravées de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée, Conscient des difficultés auxquelles doivent encore faire face tous les pays du monde pour mettre un terme à l’inégalité entre les hommes et les femmes et intégrer une approche globale qui tienne dûment compte des besoins des femmes et des filles touchées par le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée lorsqu’ils élaborent des politiques publiques, Conscient que l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et des filles exige de tenir compte du contexte socioéconomique spécifique dans lequel celles-ci se trouvent, notamment de leur vulnérabilité accrue à certaines formes de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée, et que la non-participation de toutes les femmes et filles à la prise de décisions contribue à la féminisation de la pauvreté et entrave le développement durable et la croissance économique, Soulignant qu’il est important et nécessaire que les États prennent des mesures pour protéger toutes les femmes et les filles contre la discrimination et la violence dans le contexte du racisme, de la discrimination raciale, de la xénophobie et de l’intolérance qui y est associée, et pour assurer leur participation effective à la prise de décisions à tous les niveaux, Soulignant aussi la nécessité, pour les États et tous les secteurs de la société, y compris les organisations de la société civile, les groupes et réseaux de femmes et d’autres organisations non gouvernementales et associations locales, le secteur privé, les médias et d’autres parties prenantes, de prendre des mesures concrètes pour promouvoir l’autonomisation de toutes les femmes et les filles afin de parvenir à l’égalité des sexes et à l’égalité raciale et de condamner énergiquement et changer les attitudes et les comportements qui perpétuent des formes multiples et convergentes de discrimination fondée sur le sexe, de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée, ainsi que les violences dont ils s’accompagnent, Profondément préoccupé par les formes multiples et convergentes de discrimination et de violence auxquelles les femmes et les filles continuent d’être exposées dans le monde entier, 2 GE.16-12305

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