Consolider les acquis et intensifier l’action menée pour lutter contre
le paludisme et l’éliminer dans les pays en développement,
particulièrement en Afrique, à l’horizon 2030
A/RES/72/309
mondiale de la Santé a adoptées le 23 mai 2007, le 24 mai 2011, le 24 mai 2008 et le
22 mai 2015, respectivement,
Se félicitant de la déclaration politique qu’elle a adoptée à sa réunion de haut
niveau sur la résistance aux agents antimicrobiens 7, et prenant note à cet égard de
l’incidence de la résistance aux agents antimicrobiens,
Rappelant l’engagement pris par les dirigeants africains, dans la Position
commune africaine sur le programme de développement pour l ’après-2015, de mettre
fin à l’épidémie de paludisme en garantissant un accès universel et équitable à des
soins de santé de qualité et en améliorant les systèmes sanitaires et le financement de
la santé,
Ayant à l’esprit les résolutions du Conseil économique et social sur la lutte
contre le paludisme et les maladies diarrhéiques, en particulier la résolution 1998/36
du 30 juillet 1998,
Prenant note des déclarations et décisions relatives aux questions de santé, en
particulier au paludisme, adoptées par l’Organisation de l’unité africaine et l’Union
africaine, dont la Déclaration d’Abuja sur le VIH/sida, la tuberculose et autres
maladies infectieuses connexes, dans laquelle l’engagement a été pris de consacrer au
moins 15 pour cent des budgets nationaux à la santé, l’Appel d’Abuja en faveur de
l’accélération des interventions pour l’accès universel aux services de lutte contre le
VIH et le sida, la tuberculose et le paludisme en Afrique, lancé par les chefs d’État et
de gouvernement de l’Union africaine lors du sommet extraordinaire de l’Union sur
le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme, tenu à Abuja du 2 au 4 mai 2006, la
décision prise par la Conférence de l’Union africaine à sa quinzième session
ordinaire, tenue à Kampala du 25 au 27 juillet 2010, de proroger l’Appel d’Abuja
jusqu’à 2015 de façon à l’aligner sur l’échéance des objectifs du Millénaire pour le
développement, et la déclaration du sommet extraordinaire de l ’Union africaine sur
le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme, tenu à Abuja du 12 au 16 juillet 2013,
Saluant le rôle de premier plan que joue l’Alliance des dirigeants africains
contre le paludisme et la volonté constante de ceux -ci de favoriser la réalisation des
objectifs fixés pour 2015 et d’éliminer le paludisme d’ici à 2030, et les encourageant
à continuer de contribuer au plus haut niveau politique à la lutte contre le paludisme
en Afrique,
Se félicitant que la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union
africaine ait approuvé, à sa trente et unième session ordinaire tenue à Nouakchott les
1 er et 2 juillet 2018, le lancement de la campagne « Zéro Palu ! Je m’engage », une
campagne de sensibilisation à l’échelle du continent inspirée de celle menée avec
succès par le Sénégal et dont l’objectif est de faire participer l’ensemble de la
population, dans tous les secteurs et dans tous les pays, à la lutte antipaludique et à
l’élimination du paludisme,
Notant qu’à la réunion des chefs d’État et de gouvernement du Commonwealth
tenue à Londres les 19 et 20 avril 2018, les pays membres se sont engagés à réduire
de moitié le nombre de cas de paludisme dans les pays du Commonwealth d ’ici à
2023, les parties prenantes s’engageant notamment à lever 4 milliards de dollars des
États-Unis de nouvelles contributions en faveur de la lutte antipaludique et de
l’élimination du paludisme,
Saluant le rôle de premier plan que joue l’Alliance des dirigeants de l’Asie et
du Pacifique pour la lutte contre le paludisme, ainsi que la volonté de ses membres
d’éliminer le paludisme de la région de l’Asie et du Pacifique d’ici à 2030, et les
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Résolution 71/3.
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