A/HRC/RES/37/27 Nations Unies Assemblée générale Distr. générale 13 avril 2018 Français Original : anglais Conseil des droits de l’homme Trente-septième session 26 février-23 mars 2018 Point 3 de l’ordre du jour Résolution adoptée par le Conseil des droits de l’homme le 23 mars 2018 37/27. Terrorisme et droits de l’homme Le Conseil des droits de l’homme, S’inspirant des buts et principes de la Charte des Nations Unies, de la Déclaration universelle des droits de l’homme, du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et d’autres instruments internationaux pertinents relatifs aux droits de l’homme, Rappelant toutes les résolutions pertinentes de l’Assemblée générale, du Conseil de sécurité, de la Commission des droits de l’homme et du Conseil des droits de l’homme concernant les droits de l’homme et le terrorisme, dont les plus récentes sont les résolutions 72/180 et 72/246 de l’Assemblée en date, respectivement, du 19 décembre 2017 et du 24 décembre 2017, et ses propres résolutions 34/8 et 35/34 en date, respectivement, du 23 mars 2017 et du 23 juin 2017, Soulignant que tous les droits de l’homme sont universels, indivisibles, interdépendants et indissociables, Réaffirmant que les États ont l’obligation de respecter tous les droits de l’homme et toutes les libertés fondamentales et qu’il est essentiel de respecter l’état de droit, Réaffirmant également qu’il condamne sans équivoque tous les actes, méthodes et pratiques terroristes et l’extrémisme violent qui peut conduire au terrorisme, sous toutes ses formes et manifestations, où qu’il se produise et quels qu’en soient les auteurs et les motifs, ainsi que le soutien financier, matériel ou politique au terrorisme comme injustifiables au regard du droit international applicable, Considérant que le terrorisme et l’extrémisme violent qui peut conduire au terrorisme ont un effet préjudiciable sur la pleine jouissance de tous les droits de l’homme et de toutes les libertés fondamentales et entravent le plein exercice des droits politiques, civils, économiques, sociaux et culturels, et qu’ils constituent une menace pour l’intégrité territoriale et la sécurité des États, la stabilité des gouvernements, l’état de droit et la démocratie et, en fin de compte, pour le fonctionnement des sociétés et la paix et la sécurité internationales, Soulignant que le terrorisme et l’extrémisme violent qui peut conduire au terrorisme ne peuvent ni ne doivent être associés à une religion, une nationalité, une civilisation ou un groupe ethnique et que la tolérance, le pluralisme, l’inclusion, le respect de la diversité, le dialogue entre les civilisations, le renforcement de l’entente entre les religions et les GE.18-05891 (F) 170518  040618

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